Le réseau Planèt’ERE ? Son origine, ses membres, son avenir...

Le réseau Plantèt’ERE est né le 16 avril 2004, au Muséum national d’Histoire Naturelle de Paris, lors de l’assemblée générale de fondation de l’organisation internationale Planèt’ERE. Les 84 participants à cette assemblée sont devenus les premiers membres de ce réseau. Dolores Ferrari, chargée des communications y a ajouté les membres du Comité Consultatif International (CCI) crée à l’occasion du premier forum Planèt’ERE de Montréal, ainsi que les coordonnateurs nationaux en ERE des pays francophones, identifié par le Collectif français d’éducation à l’environnement lors des préparatifs du forum Planèt’ERE 2 à Paris. Quelques autres membres ajoutés à la faveur de messages reçus au bureau de Planèt’ERE ont porté ce nombre à un peu plus de 220. Ils sont regroupés sur la liste [email protected] et reçoivent les informations de membres qui en font partie.

Les membres du réseau reçoivent notamment le bulletin Planèt’ERE.net créé spécialement pour eux pour faciliter les communications entre les membres. Il paraît quatre fois par année au changement de saison, Le premier bulletin est paru à l’automne 2006 et toutes les parutions sont archivées sur le site Internet www.planetere.org.

D’abord gérée par la Fondation suisse pour l’éducation à l’environnement (FEE), dont Dolores faisait partie, la liste a été par la suite rapatriée au bureau Planèt’ERE à Montréal, à la demande de la FEE, alors en période de restructuration. Pour faire partie du réseau Planèt’ERE il suffit de suivre les indications pour vous inscire sur le site de Planèt'ERE. Le Congrès mondial de Montréal nous offrira la possibilité, non seulement de réviser la liste, mais aussi d’augmenter considérablement le nombre de membres.

N’hésitez pas à en parler à vos amis en ERE. Dites leur de rejoindre le réseau Planèt’ERE. Plus nous serons nombreux, plus nous constituerons une force aux yeux des pouvoirs publics.

Les bonnes raisons d’être membre de Planèt’ERE

Le 24 novembre 2001, au lendemain de la clôture du forum Planèt’ERE 2 à l’Unesco les coordonnateurs nationaux en ERE d’une vingtaine de pays, réunis au Ministère de l’Environnement à Paris, exprimaient le souhait de voir naître une organisation qui représenterait sur la scène internationale les réalisations en ERE des pays qui ont le Français en partage.

En 2004 l’O.I. Planèt’ERE est née et le Burkina Faso organisait l’année suivante le forum Planèt’ERE 3. L’assemblée générale élisait un conseil d’administration de 26 membres et confirmait le Collège de Rosemont de Montréal comme lieu pour héberger le siège social de Planèt’ERE et l’Association québécoise pour la promotion de l’éducation relative à l’environnement (AQPERE) pour gérer le secrétariat de l’organisation.

Le développement de Planèt’ERE ne peut pas se faire sur l’action unique de bénévoles; elle a besoin de membres cotisants pour créer une base financière qui sert de levier afin d'obtenir des ressources additionnelles et bâtir des projets qui intéresseront des partenaires financiers. Jusqu’à maintenant nous avons pu bénéficier de l’appui de l’AQPERE pour créer le bulletin électronique Planèt’ERE.net et en publier 9 numéros.

Le répertoire des ressources en ERE de la francophonie, dont nous annonçons aujourd’hui le chantier, nécessitera beaucoup plus de ressources et nous pourrons les trouver si nous sommes en mesure de démontrer que nous rejoignons un nombre important de membres qui honorent leur cotisation annuelle.

La reconnaissance de Planèt’ERE comme groupe d’influence sera basée sur ses réalisations. C’est pour cela que nous avons estimé important que notre organisation joue un rôle majeur au Congrès mondial d’éducation relative à l’environnement et que nous profitions ainsi de nous faire connaître auprès des participants de cet important Rendez-vous.

Nous invitons donc nos lecteurs qui croient en la mission et les objectifs poursuivis par Planèt’ERE, de bien vouloir se conformer aux recommandations qui suivent pour nous envoyer leur cotisation pour l’année en cours en se servant d’une des modalités de paiement indiquées.

Merci à tous
Robert Litzler
Trésorier de Planèt’ERE

Devenez membre de Planèt'ERE dès maintenant, en bonne et due forme

Tel que promis, nous avons simplifié le mode de paiement de votre adhésion au réseau Planèt'ERE. Maintenant trois façons de payer sont offertes aux pays hors-Canada.

Pour adhérer à l’Organisation Internationale Planèt’ERE, toute organisation doit :

- Remplir le bulletin d’adhésion qui se trouve ci-dessous ;
- Fournir une preuve du statut qui permet de confirmer la catégorie de votre organisation ;
- Payer sa cotisation d'une des trois façons suivantes.

Modes de paiement possibles :

Hors Canada :

Il suffit pour vous soit :

1) d’aller à votre banque afin de faire faire un chèque certifié en euros, au nom de Planèt’ERE, au montant indiqué dans le bulletin d’adhésion non-canadien (voir ci-dessous en PDF) ;

ou

2) d’obtenir un moneygram ou un mandat postal en euros au bureau de poste, fait au nom de Planèt’ERE, au montant de votre adhésion à Planèt’ERE (voir le bulletin d’adhésion non-canadien ci-dessous). Joignez-le ensuite à votre formulaire et postez-les à l’adresse suivante:

Secrétariat général Planèt’ERE
6400, 16e avenue
Montréal (Québec)
Canada
H1X 2S9

ou

3) suivre les instructions de virement électronique indiquées dans le bulletin d'adhésion, et envoyer ce bulletin par la poste à l'adresse ci-haut.

Canada :

Envoyez simplement un chèque en dollars canadiens avec votre bulletin d’adhésion canadien ci-dessous en PDF, à l’adresse ci-haut.

Un GROS MERCI à l'avance à ceux et celles qui deviendront officiellement membres!

Participez à la production du
Répertoire des ressources en ERE de la Francophonie

Francophonie

Afin de dynamiser le réseau Planet’ERE, plusieurs lecteurs du bulletin Planèt’ERE.net ont demandé à notre exécutif de proposer un projet qui, non seulement ferait participer tout le réseau, mais profiterait à tous ses membres. Nous soumettons donc, dans ce bulletin, un questionnaire en vue de la production du Répertoire des ressources en éducation relative à l’environnement dans la Francophonie  en deux volets, le premier destiné aux ONG, musées, institutions et organisations, oeuvrant en éducation relative à l’environnement, le second pour les personnes actives en ERE.

À partir des réponses, que nous souhaitons nombreuses, le bureau de Planèt’ERE bâtira le répertoire des ressources en ERE de la francophonie.

L’idée de bâtir un tel outil ne date pas d’aujourd’hui, puisqu’à chacun des 3 forums Planèt’ERE (Montréal,1997 – Paris, 2001 – Ouagadougou, 2005) elle figurait dans les recommandations dans la synthèse du forum. Mais aujourd’hui le contexte du 5^e Congrès mondial d’éducation relative à l’environnement s’y prête particulièrement bien.

Le comité organisateur du congrès a en effet reçu plus de 300 communications provenant de participants individuels ou représentant des groupes oeuvrant en ERE et appartenant à l’espace francophone. Nous communiquerons avec eux dans les prochains jours et espérons les retrouver au forum des ONG du congrès, qui sera animé par Planèt’ERE. Nous leur demanderons de diffuser le questionnaire dans leurs propres réseaux, ce qui contribuerait à élargir de manière importante le réseau Planèt’ERE.

Robert Litzler
Membre du comité exécutif de Planèt’ERE
Secrétaire du 5^e Congrès mondial
d’éducation relative à l’environnement
www.5weec.uqam.ca

Le Programme du Congrès mondial en ERE est sorti !

Canada

Dans la dernière édition du bulletin du 5^e Congrès mondial en ERE, trouvez :

• Le programme des conférences;
• L'appel de communication du Forum des ONG;
• Les activités en parallèle du congrès :
  Les enfants du monde;
  • L'éco-spectacle;
  • Festival international du conte environnemental ;
  • CinERE - Fenêtre sur le monde;
  • Des visites éducatives
• Réservations d'hébergement en cours

Planèt’ERE et le forum des ONG au 5^e Congrès mondial d'ERE

Canada

L’Organisation Internationale Planèt’ERE a déjà fait connaître dans son bulletin électronique de décembre (voir www.planetere.org), qu’elle animera le forum des ONG à l’occasion du 5^e congrès mondial d’éducation relative à l’environnement de Montréal. Nous précisons dans les lignes qui suivent comment se fera cette animation.

Maître de cérémonie

C’est M. Mamadou Bhoye Bah originaire de la Guinée, membre du C.A. de Planèt’ERE, doctorant en éducation sous la direction de Lucie Sauvé (Chaire de recherche du Canada en éducation relative à l’environnement), qui agira comme maître de cérémonie et animateur principal du forum des ONG.

Séance d’ouverture : lundi 11 mai de 15h30 à 17h30

La séance d’ouverture sera présidée par Mme Araba Kadidiatou Yonli, Présidente de Planèt’ERE, qui fera une brève allocution. Cette première allocution sera suivie de celle de Mme Ginette Bureau, Présidente Directrice Générale de la Société d’État Recyc-Québec, commanditaire officiel du forum des ONG.

Suivront ensuite trois représentants de trois ONG, respectivement d’expression française, anglaise et espagnole pour commenter les trois questions transversales du congrès, à savoir:

Comment l’éducation relative à l’environnement peut-elle

1. enrichir le sens de nos vies ?
2. contribuer à l’innovation sociale ?
3. influencer les politiques publiques ?

Lire la suite en page 2.

Bienvenue à la 4^e rencontre du C.A. de Planèt’ERE, 15 mai 2009 à Montréal

Canada

La 4^e rencontre du Conseil d'Administration (C.A.), initialement prévue au mois d’octobre 2008 à Bordeaux à l’occasion de la Conférence internationale sur l’éducation au développement durable, n’a pu avoir lieu, la plupart de nos membres africains n’ayant pu obtenir leur billet d’avion. En remplacement, nous avions réuni au lendemain de la conférence, une vingtaine de participants à une rencontre informelle dont j’ai reproduit le compte-rendu dans le bulletin Planèt’ERE.net de décembre (voir : www.planetere,org - bilan en PDF ).

Même si tous ne pourront sans doute pas se joindre à nous physiquement, le 5^e Congrès mondial d’éducation relative à l’environnement se présente mieux à cet égard et il y a quelques semaines les membres du Conseil d’administration de Planèt’ERE ont reçu de la présidente Araba Kadidiatou Yonli, la convocation à la 4^e rencontre du C.A. qui se tiendra à la salle du conseil du Collège de Rosemont, siège social de Planèt’ERE le 15 mai de 9h à 16h.

L’ordre du jour reprendra les points essentiels des débats de la rencontre de Bordeaux, mais l’exécutif invite les membres qui ne pourront être présents physiquement à nous faire des propositions, que nous inclurons dans l’ordre du jour que tous recevront dans quelques semaines. On connaîtra alors ceux qui seront présents pour que les absents puissent leur donner une procuration.

L’ERE, le parent pauvre de la conservation en Afrique centrale

Afrique centrale

Le REEDDAC (Réseau d’Éducation Environnementale pour le Développement Durable en Afrique Centrale) vient de tenir du 17 au 19 Décembre 2008 son 2^e forum à Brazzaville au Congo sur le thème de la consommation de la viande de brousse.

Malgré tous les efforts consentis le constat reste le même: les grands programmes et projets de conservation des forêts du Bassin du Congo laissent très peu de place au volet "Éducation Environnementale".

Il est possible pour le constater, de vous posez les questions suivantes :

• Combien de personnes spécialisées en ERE travaillent dans votre organisation ?
• Quels sont les équipements techniques qui existent pour l’ERE dans votre organisation ?
• Dans le budget de votre organisation, quel est le pourcentage alloué à l’ERE ?
• Les activités d’ERE entrent-elles dans une stratégie globale sur le long terme ?

Vous constaterez avec amertume que l’ERE reste une panacée pour la plupart des organisations dans la mesure où elle contribue souvent à embellir les rapports annuels rédigés pour les bailleurs.

Selon un sondage réalisé auprès d’une dizaine d’organisations lors d’un atelier en Tanzanie (MWEKA college) au pied du Mont Kilimandjaro, le pourcentage réservé au volet ‘ERE’ pour tous les participants (dont l’organisation avait un volet ERE) oscillait entre 5 et 15 %. Ce qui est marginal lorsque l’on sait combien de fois, la mise en place d’un véritable programme d’ERE peut faciliter l’implantation et la pérennité d’un programme de conservation dans une région.

Lire la suite en page 2.

Les défis environnementaux au Tchad

Tchad

Les défis environnementaux au Tchad, dominés par les phénomènes de la sécheresse et de la désertification, sont causés par la fragilité naturelle des milieux : les élévations des températures liées aux changements climatiques entraînant des vents secs, chauds et violents. Les pluies sont globalement faibles et aléatoires (phénomène de sécheresse) et un albédo général très élevé. Les conséquences sur les ressources naturelles sont nombreuses :

• faible hygrométrie de l’air;
• végétations pyrophytes propices à la propagation des feux de brousse;
• aridisation, alcalinisation et érosion des sols
• ensablement et salinisation des points d’eau…

La croissance démographique et les déplacements des personnes liés aux conflits armés, entraînent une concentration de plus en plus nombreuse des populations dans les villes et dans certaines régions rurales du pays et sont à la racine de nombreux problèmes environnementaux, notamment la désertification.

En milieu rural, cette concentration/augmentation des populations....Lire la suite en page 2.

Nature et sociétés rurales au Burkina Faso :
Quelle stratégie d'intervention pédagogique et environnementale ?

Sahel - Burkina Faso

Les projets de développement initiés dans les pays du Sahel en général et au Burkina Faso en particulier ont pour la plupart été des échecs. Ceux qui sont en cours sont loin d'obtenir les résultats escomptés. Pendant ce temps les programmes d'éducation, d'animation et de vulgarisation mis en oeuvre pour dynamiser ces projets s'avèrent incohérents et inefficaces. Les raisons avancées pour justifier l'échec de ces projets se résument généralement à la faible participation voire au refus des populations rurales de collaborer et à l'inefficacité des agents de développement qui interviennent directement sur le terrain.

Dans la présente étude nous avons montré qu'au delà des raisons évoquées plus haut pour justifier l'échec de ces projets de développement, se cachent des raisons plus profondes: celles liées aux stratégies d'intervention éducative mises en oeuvre et les modèles de participation qui en découlent. En effet, la façon de concevoir les projets de développement et les techniques de formation généralement utilisées pour dynamiser leur efficacité est à réviser car les actions conduites jusqu'à présent sur le terrain se caractérisent par une insuffisance d'expertise pédagogique appropriée pour adresser les questions de changement d'éthique vis-à-vis de l'environnement de façon holistique. Dans cette étude nous avons focalisé notre réflexion sur les démarches méthodologiques pertinentes en matière d'ERE en milieu communautaire rural afin de renforcer l'efficacité de ces projets et d'obtenir une participation responsable des populations rurales.

Téléchargez le résumé de 6 pages de cette étude (PDF), en cliquant ici.

Syndicalisme et ERE au Burkina Faso - Bilan 2007/2008

Burkina Faso

L’année scolaire 2007/2008 aura été marquée par deux moments majeurs de la vie syndicale en ce qui concerne l’Éducation Relative à l’Environnement (ERE).

D’abord, dans la mise en œuvre de la réforme du système éducatif – en marge de l’application de l’approche par les compétences, de la réalisation progressive de la gratuité de l’éducation pour tous… -, les syndicats d’enseignants avaient nourri l’espoir de voir s’appliquer le nouveau programme d’éducation civique, qui contient des modules d’ERE, consignés depuis 2001 dans la Stratégie Nationale d’éducation environnementale, Burkina Faso. Malheureusement, les professeurs ont refusé d’enseigner ces modules, se justifiant par l’absence des mesures d’accompagnement souhaitées : diminution des volumes horaires des professeurs dont les disciplines sont concernées par le projet (Histoire et Géographie, Français, Philosophie, SVT), compensations financières, formation des enseignants, clarification du statut de l’éducation civique par rapport aux autres disciplines du baccalauréat.

Ensuite, notons que les syndicats ont organisé les 29 et 30 décembre 2008 une session de formation sur l’écocitoyenneté et le développement durable, au profit de 85 dirigeants syndicaux, dans l’optique de palier l’insuffisance de formation sur le sujet. Cette activité qui a été entièrement financée par l’UNESCO est une première au BURKINA FASO. Car, en marge de l’unité d’action souvent balbutiante autour des revendications corporatistes, ces nombreux syndicats ne s’étaient jamais tous retrouvés autour d’une quelconque activité de l’ERE. Cette formation a permis d'identifier une vingtaine d’écogestes en vue d’accompagner par des actes concrets la politique nationale de protection de l’environnement.

Le Sénégal à pied d’œuvre pour trouver sa place dans les actions de promotion de l’ERE pour le développement durable

Sénégal

L’alerte est donnée, pour agir sans tarder dans le domaine de l’éducation à l'environnement,  en ciblant  particulièrement le secteur de l’éducation, la jeunesse scolaire.

Ainsi, les actrices et acteurs entendent corriger les approches qui, par le passé, n’étaient pas assez inclusives de la dimension éducation : co-construire avec les communautés et impliquer stratégiquement les générations de demain, c’est cela  le défi de la société civile / ONG /associations. La journée mondiale sur l’environnement offre d’excellentes  opportunités, comme un moment fort d’apprentissage collectif,  d’exercice participatif et  de partage des meilleures pratiques.

On peut noter que de plus en plus, les actrices et acteurs prennent pour ainsi dire leurs responsabilités en allant à la rencontre de l’État.

Cependant, bien des difficultés existent au chapitre de la mise en réseau et des moyens, mais l’éducation relative à l’environnement pour le développement durable a encore la cote ; le groupe issu de Planèt’ERE 3 de Ouagadougou a certainement un rôle décisif à jouer dans sa promotion, afin de contribuer  de manière plus active, à la construction des réponses qui intègrent suffisamment la durabilité : l’idée d’un collectif national en ERE est parvenu à maturité.

Lisez en page 2 les belles initiatives menées par différents individus et groupes du Sénégal pour l'avancement de l'ERE dans ce pays.

Les grands témoins

France

Des acteurs référents en éducation à l'environnement témoignent et partagent leurs réflexions sur un point précis d'éducation à l'environnement et expriment leurs convictions. Découvrez les vidéos ci-dessous.

(Source : site de l'ONG École et Nature en France)

Jean Marie Pelt, botaniste et écrivain de renom, témoigne

Épisode n°1 : Vers quelles valeurs aller pour notre société ? : Jean Marie Pelt nous présente les 4 valeurs auxquelles il lui semble indispensable d'adhérer pour aller vers un monde soutenable. Il insiste beaucoup sur la justice sociale, c'est un fait à noter.

Dominique Cottereau nous parle de l'éco-formation

Épisode n°1 : Les 3 maîtres : Dominique nous parle du travail de Gaston Pineau revisitant les 3 maîtres d'après Jean-Jacques Rousseaux : les autres, les choses et notre nature personnelle...

Épisode n°2 : L'éco-formation : Dominique Cottereau présente l'éco-formation, comment notre environnement nous forme, comment nous réagissons à la matière qui nous entoure. L'éco-formation ou expliciter la connaissance silencieuse, implicite que nous avons de notre environnement.

Épisode n°3 : La pédagogie de l'éco-formation : Dominique Cottereau nous rappelle l'importance du rapport premier entre l'homme et la matière, le besoin de mettre tout le monde dans le milieu et d'utiliser des formes pédagogiques impliquantes.

Épisode n°4 : Retours sur expérience : Dominique Cottereau nous explique pourquoi il est si important de ne pas se contenter de l'expérience vécue dans le milieu naturel et de prendre, par l'expression des ressentis, du recul sur celle-ci.

Épisode n°5 : Les 4 éléments : Dominique parle de la place que les 4 éléments occupent dans notre relation au monde.

Le point de vue de Louis Espinassous

7. Courir c'est essentiel : Louis nous rappelle le bonheur et le besoin de dépenser son énergie en toute liberté, sans barrière, pour rien!

6. Le réel : Les images du réel nous viennent via les DVD et émissions de télé. Louis nous explique pourquoi les images ne sont pas le réel et comment être dans le réel.

5. T'as-vu l'ours ?  : Louis raconte sa rencontre avec l'ours.

4. Mettez les enfants dehors! : Louis Espinassous nous explique pourquoi il est important de mettre les enfants dehors, lieu et moyen exceptionnel d'éducation. La nature fait appel à l'être dans son entier, son corps, ses 5 sens, son imaginaire, sa mise en action…

3 .La sécurité et la peur: Louis nous parle de la question de la sécurité lorsque l'on est dehors avec des enfants. La peur pour la sécurité physique et affective des jeunes, l'acceptation de cette peur pour progresser et faire quand même, les limites à poser pour faire en toute sécurité....

2 .La nuit est notre désert : Louis nous parle de l'impact et de l'importance du désert chez des adolescents. Les nuits offrent un désert facilement accessible comme par exemple lors des nuits hivernales, de pleine lune, passées au coeur des Pyrénées.

1 .Relation homme/animal et homme/végétal en EE :Louis nous parle de la relation homme/végétal et homme/animal.

Volontaires recherchés pour des chantiers en Afrique

Vous avez plus de 17 ans et avez toujours rêvé d'offrir votre aide pour aider un village à se revitaliser ? Carrefour Tiers Monde - Togo vous offre la chance de participer à un camp chantier international cet été au Togo.

Chaque séjour porte sur une thématique spécifique, tel l'animation et le reboisement, la santé et l'aide scolaire, les droits et protection de l'Enfant et l'assainissement, un chantier touristique, etc.

Il est préférable de s'inscrire en avril et mai, car le nombre de personnes reçues est limité.

Le Réseau École et Nature impliqué concrètement

France...et ailleurs

Les adhérents du Réseau École et nature (REN) ce sont : Thérèse Gernigon qui fait vivre des clubs en Algérie. C'est Philippe Rabatel qui est en lien avec Alphonse, institué au Burkina depuis Planet'ERE 3. C'est Sébastien Carlier qui approfondit un peu tous les ans les liens entre le parc régional des Landes de Gascogne et les acteurs (artistes, enseignants…) de la province d’El-Hajeb au Maroc. C'est "Plume" qui ne compte plus les séjours au Burkina depuis 2005. C'est Géraldine Couteau qui est passée de son CPIE de Franche-Comté à Haïti pour y poursuivre sa pratique éducative…

Je leur ai demandé " Pourquoi travailles-tu avec le Sud ? " Les réponses sont simples, évidentes. "C'est pour la richesse des rencontres et des échanges". "La différence de culture renforce le plaisir de la rencontre, ce n'est pas parce que c'est mieux là-bas, c'est parce que c'est très différent". "Pour que mes élèves puissent construire une relation au monde, une ouverture vers d'autres cultures ». "C'est découvrir d'autres façons d'être au monde, de penser la relation à l'autre, de penser l'éducation".

Le REN ce sont des personnes sensibles aux problèmes écologiques et impliquées dans l’éducation. Ces personnes sont dans la culture du projet et de l’action concrète. Nous souhaitons multiplier les occasions de rencontres pour multiplier les échanges. Nous souhaitons construire une multitude d’échanges durables entre des personnes qui se connaissent, se respectent, s’apprécient et savent s’impliquer pour le long terme, mais pour cela il y a une nécessité, c’est la rencontre. http://ecole-et-nature.org/papyrus.php.

Poste - Chargé de programme et coordonnateur du programme régional d’éducation environnementale pour la zone côtière d’Afrique de l’Ouest.

Guinée Bissau - UICN

Dans le dernier bulletin, nous vous avons rapporté la rencontre des acteurs de l’éducation et de la communication environnementale réunis les 10 et 11 décembre 2008 à Bissau (Guinée Bissau) pour le démarrage du Projet Régional d’Éducation à l’Environnement (PREE) côtier dans les sept pays de la zone d’intervention du programme Régional de Conservation de la zone Côtière et Marine (PRCM). Les pays concernés sont le Cap Vert, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, la Mauritanie, le Sénégal et La Sierra Leone.

Ce programme, développé par Oumar Sy du Sénégal et Monique Trudel du Canada, tous deux membres du C.A. de Planèt’ERE vise la mobilisation et le partage des connaissances scientifiques et des savoirs locaux. Le programme entend ainsi créer une relation forte entre les écoles et les communautés locales au bénéfice de la conservation et du développement durable de la zone côtière en Afrique de l’ouest.

Aujourd’hui l’UICN et le PRCM sont à la recherche d’un coordonnateur sénior pouvant jumeler le poste de coordonnateur du PREE et celui de chargé de programme. La personne sera basée à Bissau et voyagera régulièrement dans les pays concernés.

Pour de plus amples informations, veuillez lire l’annonce de poste ci-dessous et contacter l’UICN.

Avec l’espoir que le PREE prenne vie rapidement,
Monique Trudel

Fichier attaché : Annonce de Vacances de poste Chargé de programme, bureau de l’UICN en Guinée Bissau (.doc).
Pour plus d’information : Pierre.campredon[@]iucn.org et nelson.gomes.dias[@]iucn.org
Pour mieux connaître le PRCM : http://www.prcmarine.org/

Des revues vertes et en santé gagnent en popularité

Le rôle écologique des lombrics

Cet ouvrage propose de découvrir de manière ludique et humoristique le mode de vie des vers de terre et leur rôle écologique, à travers les aventures de Fil le jardinier, un sympathique lombric. On peut dire que Myriam Marquet a réussi son pari : faire apprécier de tout le monde ces petites bêtes bien utiles! Et les collages de Séverine Dalla permettent aux enfants de se familiariser avec différentes textures naturelles. Le plus : un guide d'observation des lombrics pour les étudier en classe ou à la maison.

Glossaire pour le développement durable
Des mots pour les maux de la Planète

France

Ce glossaire a été rédigé pour répondre aux besoins pédagogiques d'une formation scientifique au développement durable. Le contenu est adapté au premier cycle universitaire et relève des grands sujets du développement durable : changement climatique, érosion de la biodiversité, sécurité alimentaire, gestion des eaux et des sols, etc.

Les auteurs espèrent, au travers de cette première édition, susciter des contributions très diverses, pour faire de cet ouvrage un outil pédagogique ouvert aux différentes approches des questions relatives au développement durable.

Lire la suite en page 2.

Porteurs d'ErE vise à mieux faire (re)connaître l'ErE et ses acteurs

Belgique

Le Réseau IDée de Belgique lance la campagne Porteurs d'ErE. Elle s'adresse aux adultes et jeunes de plus de 16 ans, enseignants, organisations socio-culturelles, parents, artistes, éco-conseillers, élus, journalistes… sensibles aux questions d'éducation et d'environnement et souhaitant s'y impliquer. Elle est relayée par les membres du Réseau IDée et les participants au Parcours d'ErE.

Voilà une campagne inspirante qui pourrait être reproduite dans d'autres pays !?

L'éducation au développement durable est bien installée
dans la Communauté urbaine de Lyon

France
Article écrit par Olivier Martel

La communauté urbaine lyonnaise, en France, développe depuis 1992 une stratégie de développement durable. L'espace consacré à l'éducation à l'environnement y est impressionnante.

Lisez la petite histoire d'une région durable en page 2.

4^e Conférence annuelle des Centres régionaux d’expertise en éducation au développement durable de l’Université des Nations-Unies

Canada, du 13 au 15 mai 2009

L’Université des Nations Unies tiendra la 4^e Conférence annuelle de tous les Centres régionaux d’expertise (CER) en éducation au développement durable à Montréal en marge du 5^e Congrès mondial en ERE, soit du 13 au 15 mai 2009. Cette rencontre aura lieu à la Biosphère d’Environnement Canada. Le réseau international des CER compte dans ses rangs des villes canadiennes d’importance comme Montréal, Toronto, Sudbury et Saskatoon. Le CER de Montréal regroupe une cinquantaine de partenaires déjà engagés, avec plusieurs membres du CFQ, dans le Plan stratégique de développement durable de la collectivité montréalaise.

Rappelons qu’il y a aujourd’hui un consensus sur la complémentarité de l’éducation formelle, informelle et non-formelle. La synergie des efforts d’experts et de praticiens de toutes disciplines et de toutes provenances peut favoriser l’augmentation des connaissances et la capacité d’agir des citoyens. Le concept des CER est basé sur cette approche. On y encourage la collaboration, sur une base volontaire, d’intervenants des secteurs publics, privés et associatifs autour d’enjeux locaux qui les rassemblent. Les savoirs et expériences ainsi mis en commun constitueront un ensemble global d’apprentissage pour le développement durable.

Sous l’égide de l’Université des Nations-Unies (UNU) qui les accrédite, les premiers CER ont vu le jour depuis 2005, d’abord dans la région d’Asie Pacifique puis en Afrique, en Europe et en Amérique.

Site EDD de l’UNU.

CER canadiens :

• Toronto 
• Sudbury 
• Saskatchewan 
• Montréal

Les éducateurs en environnement se rencontrent

Des acteurs de l'ERE se rencontrent. Voici quelques dates à retenir et des liens vers plus d'informations :

• France, du 27 au 29 mai 2009 : Congrès 2009 du Réseau École et Nature;
• France, du 27 au 29 octobre 2009 : Assises nationales de l'ERE vers un développement durable - Caen Basse-Normandie ;

Envoyez-nous vos événements à [email protected].

Autres rencontres d'intérêt

• 22 au 25 avril 2009 : Forum Lux'09 – 4^erencontre internationale sur la globalisation de la solidarité « Une autre économie existe : les innovations de l'économie sociale et solidaire » À Schifflange et Kulturfabrik (Luxembourg) ;
• 26 et 27 juin 2009 : Management au Féminin : Quel apport pour le développement durable des entreprises dans un contexte de crise ? à Casablanca au Maroc;
• 29 juin au 11 juillet 2009 : Écoles d’été du CÉRIUM et de l’Université de Montréal La planète bouge : 80 experts vous disent pourquoi et comment Montréal, Québec, Canada.
• 7^e Forum Mondial du Développement Durable - Session africaine 2009, Ouagadougou, Burkina Faso

A vendre : pays pauvres

Burkina Faso
Texte tiré du site ABCBurkina.net
par Maurice Oudet, Président du SEDELAN
Koudougou, le 5 janvier 2009

En décembre 2008, nous avons évoqué ce thème avec le n° 309 : Main basse sur les terres agricoles. La menace se faisant de plus en plus pressante, nous y revenons. Avec humour, parfois les burkinabès plaisantent entre eux : « Notre chance, c’est d’être pauvres. Nous n’avons pas de pétrole, pas de grandes richesses minières connues. Les grandes puissances nous laissent tranquilles. Nous vivons dans la paix. » Mais voici que cette nouvelle menace concerne, en premier lieu, les pays pauvres. Le Burkina pourra-t-il y échapper ?

A vendre : pays pauvre
Pris dans le « train-train » quotidien, la réalité occidentale nous pousse parfois à ranger nos plumes voire nos aquarelles afin de ramener de quoi se mettre sous la dent, payer son loyer et éviter les courriers humiliants et incendiaires que la banque nous envoie parce que nous sommes à découvert.

Affalé sur le canapé, je lis « Le Nouvel observateur » quand, tombant sur un article intitulé « A vendre : pays pauvres » mon sang n’a fait qu’un demi-tour. Et figurez-vous, on y fait mention du Congo, une fois de plus. Le pays dans lequel je suis né est à vendre ; sapristi la malédiction se poursuit!

La Chine est prête à bondir sur un million d’hectares de terre pour y faire une agriculture intensive afin de nourrir son milliard d’habitants. Pendant ce temps, l’œuf et la farine de manioc que l’on mange à Brazzaville proviennent respectivement du Cameroun voisin et du Congo-Démocratique ; allez donc comprendre!

Lire la suite ainsi que de nombreux textes forts intéressants sur SEDELAN.

Pourquoi s’emparer des conclusions du Grenelle ?

France

Nous l’avons déjà vu : l’éducation n’a pas eu sa part lors du Grenelle, il faudra y revenir. Les acteurs de l’éducation à l’environnement vers un développement durable ont toutefois identifié des avancées méthodologiques indéniables. Ces avancées, si elles restent insuffisantes, méritent d’être connues, les acteurs dans les territoires peuvent s’appuyer dessus pour promouvoir la capacité de "faire ensemble". Il y a, dans les conclusions du comop 34 en particulier, des arguments qu’on aurait tort de négliger.

Lire le texte complet sur AgoraVox.

Copyright : PLANÈT’ERE février 2006

Réalisation et correction
Robert Litzler de Planèt’ERE
Brigitte Blais de
Communications Terre-à-Terre
ET Laeticia Hespel de l'AQPERE (Québec)

Webmestre et envoi courriel
Brigitte Blais de
Communications Terre-à-Terre

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