Volume 5, no.1, automne 2010 |
Sommaire |
PLANÈT’ERE : QUELLE VISION POUR 2020 ? |
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Cameroun L'auteur, ATEBA Xavier Dieudonné, est le nouveau président de l'Organisation internationale Planèt'ERE et ce, jusqu'au prochain forum Planèt'ERE en 2014.Depuis 13 ans, le mouvement Planèt’ERE, initié au Québec, œuvre pour la promotion de l’éducation relative à l’environnement (EE) en vue du développement durable (DD) sur la scène francophone internationale. Depuis 1997, date de son premier forum et en 2010 pour sa quatrième édition qui vient de se tenir récemment au Cameroun, les défis ont été énormes. L’OI Planèt’ERE, née le 16 avril 2004 au Muséum d’histoire naturelle de Paris, a su se mettre à la hauteur en rassemblant de nombreux acteurs oeuvrant pour cette cause. Mais pour toute structure ou tout projet, il y a un temps d’évaluation pour apprécier son parcours et se donner des nouvelles perspectives. Le quatrième forum Planèt’ERE, tenu à Yaoundé au Cameroun du 19 au 27 juillet 2010, s’est fixé cette mission et l’a menée avec brio, malgré un temps de préparation très court et un soutien financier très limité. Je saisis ici l’occasion, au nom de tous les membres du comité de pilotage, pour adresser mes remerciements à tous ceux et celles qui de près ou de loin ont contribué à la réussite de cet événement. Cependant, le vrai travail commence et la nouvelle équipe dirigeante, issue de cette rencontre, a du pain sur la planche, afin de poursuivre l’œuvre amorcée. L’heure est aux nouveaux défis qui se définissent à travers une vision rénovée, dont les grands axes pourraient se décliner sur les actions suivantes :
Pour accomplir ce travail, tous les acteurs et sympathisants à la cause de l’EEDD, face aux obstacles et difficultés auxquels ils seront confrontés, auront besoin de demeurer solidaires, responsables et engagés dans une synergie d’action constante. Évidemment, l’urgence pour nous doit être de trouver au plus vite le pays qui abritera Planèt’ERE 5. C’est maintenant que nous devons commencer la préparation du prochain forum et non à un an de son échéance. Merci à vous toutes et tous qui avez jusqu’à ce jour apporté votre contribution pour que vive l’O.I. Planèt’ERE. Merci au conseil d’administration sortant. Toute notre reconnaissance pour vos actions et le patrimoine que vous laissez à la postérité. |
Remerciement aux membres du Conseil d'administration sortant |
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Ce bulletin Planet’ERE.net de l’automne est le moment opportun pour le nouvel exécutif de remercier chaleureusement les membres du conseil d'administration (C.A.) sortant de l’Organisation Internationale (O.I.) Planèt’ERE pour leur engagement dans la mission de l’organisation durant leur mandat, assumé depuis le 3e forum Planèt’ERE à Ouagadougou en 2005. Notre gratitude va en premier lieu à la présidente sortante Mme Araba Kadidiatou Yonli, pour la représentation de l’O.I. Planèt’ERE au secrétariat des conférences mondiales d’éducation à l’environnement et notamment en acceptant que l’O.I. Planèt’ERE organise le forum des ONG lors de la 5e conférence mondiale d’éducation à l’environnement de Montréal, dont elle a présenté la conférence d'introduction. Nous lui devons également d’avoir établi les liens de l’O.I. Planèt’ERE avec les autorités de l’Union Africaine et avec la directrice générale de l’Institut de l’Énergie et de l’Environnement des pays francophones. Nous tenons à associer dans nos remerciements tous les membres du C.A. qui ont collaboré aux 16 éditions du bulletin électronique Planèt’ERE.net depuis son lancement à l’automne 2006. Grâce à eux et au comité de rédaction du bulletin, l’O.I. Planèt’ERE a su rejoindre des milliers d’acteurs francophones œuvrant en éducation à l’environnement et à leur apporter des nouvelles des quatre coins de l’espace francophone mondial. Un merci tout spécial au bureau permanent de l’O.I. Planèt’ERE pour le soutien constant apporté au Comité de Pilotage National dans l’organisation du 4e forum Planèt’ERE. Dans un même ordre d'idées, nous souhaitons la Bienvenue aux nouveaux membres du C.A. 2010-2014 que nous vous présentons ci-bas, par les photos et les encadrés. Longue vie à Planè'ERE ! Ateba Xavier Dieudonné, Président
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Changements importants pour devenir membre de Planèt’ERE |
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International Quelques changements d'importance ont été apportés pour faciliter l'adhésion de nouveaux membres à l'Organisation internationale Planèt'ERE. Ces changements se trouvent en détail dans le compte-rendu complet de la 3e assemblée générale qui se trouve sur le site web www.planetere.org. Nous résumons ici les dispositions en vigueur à partir du 1er août 2010 pour devenir membre à part entière de l’O.I. Planèt’ERE. 1) Cinq catégories de membres cotisants Pour les pays de l’OCDE : 400 Euros : Sociétés d’état Pour les pays en développement ou en transition : demi-tarif pour toutes les catégories. Votre inscription est importante. Veuillez remplir le formulaire d'adhésion dès que possible (disponible aussi sur le site de Planèt'ERE) et suivre les instructions pour le paiement de votre cotisation qui sera valide jusqu'au prochain Forum Planèt'ERE en 2014. Merci ! |
Appel des jeunes |
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Cameroun Les jeunes qui participaient au Forum Planèt'ERE 4 ont créé des liens entre eux et ont tenu à s'engager pour l'ERE dans leurs pays respectifs Leurs signatures en faisant fois, nous avons eu l'idée de publier intégralement leur document. Vive la jeunesse !
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La déclaration de Yaoundé |
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| Cameroun Aux termes du Forum Planèt'ERE 4, tenu au Cameroun du 19 au 27 juillet 2010, une déclaration fut adoptée par les participants. Il est souhaitable qu'elle soit endossée par l'ensemble des membres du Réseau Planèt'ERE et nous guide au cours des quatre prochaines années. Téléchargez la déclaration entière ici (PDF).En voici un extrait : Les acteurs de l'éducation Relative à l'Environnement
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Reconnaissance et diffusion des moments clés de Planèt’ERE 4 sur Médiaterre |
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Canada, de retour du Cameroun Le Forum Planèt'ERE 4 a été l’occasion pour moi, Monique Trudel de prendre connaissance de l’évolution de l’ERE à travers la francophonie. Grâce à l’appui de l’IEPF, l’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie et en tant qu’animatrice responsable du portail Education de Médiaterre, j’ai participé activement à Planèt’ERE 4. J’ai rédigé tous les jours des dépêches d'actualité sur les moments clés pour rendre compte des ateliers et des débats auprès des 5000 lecteurs quotidiens de Médiaterre, vous pouvez lire ou relire les dépêches qui se retrouvent au sein d'un dossier d'actualité dédié au Forum. |
Deux photos, deux moments touchants |
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Canada, de retour du Cameroun Pour moi le Forum Planet’ERE 4 du Cameroun restera marqué toute ma vie dans ma mémoire. J’ai participé en 2005 au Forum Planet’ERE 3 au Burkina Faso qui m’a conduite à organiser en avril 2006 le Colloque international et interdisciplinaire «Les Mots du génocide au Rwanda» et qui a fait en sorte que je me retrouve avec plusieurs des mêmes participants, à nouveau, en terre africaine en 2010. Ce forum, organisé dans un court laps de temps avec des moyens modestes mais avec beaucoup d’âme, de cœur et de chaleur, a surtout été marqué par la présence et le dynamisme des jeunes, tel qu’en témoigne cette photo qui a été prise au moment où sur la scène, à côté de ce chœur de jeunes, siégeaient les membres nouvellement élus du Bureau exécutif. Je n’ai pu m’empêcher de verser une larme de bonheur en voyant le dynamisme et les promesses de cette jeunesse exprimés de vive voix dans cet Appel aux jeunes qui a été lu à la cérémonie de clôture. |
Bilan du Forum régional à Maroua |
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Canada, de retour de l'Extrême-Nord du Cameroun Le forum Planèt’ERE 4 s’est entre autres déroulé à Maroua, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, où plus de 20 participants ont contribué aux échanges et discussions autour de la thématique choisie. La délégation régionale du Ministère de la Jeunesse a soumis une problématique vécue par rapport à la plantation d’arbres dans cette partie du pays plus aride. Une série de recommandations font partie du compte-rendu rédigé par le responsable régional mettant en lumière le manque de financement, le manque de suivi et le besoin de sensibilisation des populations concernées. La contribution québécoise dans le domaine a permis de trouver certaines pistes de solutions possibles. Des documents pertinents pourraient également être adaptés à la réalité camerounaise. Aucune sortie, visite ou activité écologique n’a été organisée par l’exécutif lors du séjour nordique. Cependant, dans le cadre du mandat scolaire, plusieurs établissements ont été visités où des enseignants et directrices ont pu échanger sur leurs besoins, leur vécu, l’organisation des lieux et l’apport possible des organisations syndicales du Québec. Le Réseau des écoles francophones a été présenté lors des rencontres avec les intervenants scolaires qui ont manifesté leur intérêt tout en soulevant des problématiques survenues auparavant dans des projets d’échanges semblables. |
Un forum tout en surprises |
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Canada, de retour du Cameroun Charmée, enchantée, quels autres mots pourrais-je utiliser pour décrire mon arrivée à Yaoundé ? Que des yeux pour tout voir autour de moi. En filigrane, toute cette beauté qui m’entourait me fit immanquablement penser à ma Casamance natale. Cette générosité de la nature n’était pas en reste. Étant à peine débarquée de l’avion, je fus accueillie à bras ouverts tout en sourires et en embrassades. Le lien se tissait comme une main tendue, reconnaissant en l’autre sa pleine humanité. Bienvenue chez toi. Pour un retour, c’était tout un retour. Après les formalités d’usage, je me suis informée sur le début du forum. On m’affirma sans ambages que ce dernier débuterait à 8h30 le lundi matin. « Est-ce que c’est l’heure Suisse ou l’heure C.F.A ? » Chère de mon expérience nord-américaine (mais oubliant la culture africaine), je me présentai à 8h20 au jour dit; mais pas un chat en vue. Pour plus de clarification, on me dit que le tout devrait débuter à 10h30, sans faute. Oui, oui, sans faute. Deviner quoi! À 10h30, seuls quelques braves étaient au rendez-vous. Cronos y perdrait son latin. Et c’est à midi passé que le forum débuta. Ce qui me rappelait qu’en fait, en Afrique, il vaut mieux se prendre d’avance, très en avance pour arriver à l’heure. Et c’est ainsi que commença ma relation, vous diriez ambiguë, avec le temps. Tout au long du forum, en tant que responsable du temps, on pouvait m’appeler Thérèse cinq minutes : « Il ne vous reste plus que cinq minutes pour votre présentation. » Plus que tout, je voudrais souligner la grande générosité des gens qui nous ont accueillis, tant au forum que dans nos déplacements. Je fus aussi très impressionnée par le niveau intellectuel élevé des délégations africaines ainsi que par les échanges qui ont suivi. Maintenant, qui oserait dire que l’Afrique est un continent à la dérive? |
L’IEPF, une présence réelle au forum Planèt’ERE 4 |
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Le Comité de Pilotage National du forum Planèt’ERE 4 et la délégation du Québec ont plus d’une raison de remercier l’Institut de l‘Énergie et de l’Environnement des pays francophones (IEPF) pour son engagement concret au forum. Nous devons d’abord notre gratitude à sa directrice Madame Fatimata Dia Toure pour le rôle qu’elle a joué pour concrétiser la présence de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) à la Cérémonie d’ouverture du forum. La couverture médiatique constante du forum n’eût été aussi féconde sans l’ouverture d’une page Planèt’ERE sur le site du portail Médiaterre et le support apporté à Monique Trudel de la délégation du Québec pour mettre en ligne ses dépêches quotidiennes destinées à apporter au monde francophone la voix du forum. C’est enfin la participation concrète de l'IEPF depuis plusieurs mois au développement du Réseau des Écoles Planèt’ERE et du Répertoire des acteurs et des ressources en éducation à l’environnement pour le développement durable, deux projets de coopération d’envergure, entrepris par l’Organisation Internationale Planèt’ERE, avec le concours d’Emploi-Québec. Merci à l’IEPF pour cette précieuse contribution. |
Merci à Paul Ayah et aux familles d’accueil camerounaises |
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Canada / Cameroun Huit des 15 membres de la délégation canadienne, qui ont vécu le forum Planèt’ERE 4 au Cameroun au mois de juillet dernier, sont revenus de leur séjour avec des images extraordinaires et des souvenirs à raconter de leur accueil dans les familles camerounaises. Aux remerciements que chacun d’eux a exprimés à ses hôtes, le comité de rédaction du bulletin Planèt’ERE.net a tenu à saluer la générosité des familles d’accueil mais aussi, Monsieur Paul Ayah, président de l’Association des Camerounais du Canada (ACC). Grâce à lui, nous avons pu organiser cet accueil. Il faut se rappeler que Monsieur Ayah avait invité, quelques mois avant la tenue du forum, une équipe de Planèt’ERE à venir entretenir les membres de l’ACC de l’intérêt des membres canadiens à mieux connaître la culture camerounaise en souhaitant loger dans des familles d’accueil plutôt qu’à l’hôtel. Ce souhait fut exaucé puisque tous ceux qui avaient demandé à être hébergé en familles l’ont été. Un grand merci à tous ceux qui ont contribué à ces rendez-vous très réussis. |
Album souvenir du Forum Planèt'ERE 4 |
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Voyez en images quelques fragments du Forum Planèt'ERE 4 au Cameroun. |
Version 2010-2011 du projet Réseau des Écoles Planèt’ERE |
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International La présentation au forum Planèt'ERE 4 du projet Réseau des Écoles Planèt’ERE qui, dans sa première version, consistait à jumeler les écoles franco-canadiennes aux écoles francophones des autres pays qui ont le français en partage, a donné lieu à une nouvelle version du projet qui s’appliquera pour l’année scolaire 2010-2011. Nous résumons ici les changements principaux du projet dont on trouvera l’accès au texte complet sur le site www.planetere.org. Ces changements sont les suivants :
La version complète du projet et la fiche d’adhésion des écoles intéressées à participer au projet 2010-2011 du Réseau des Écoles Planèt’ERE se trouvent sur le site www.planetere.org. Le répertoire des écoles adhérant au projet sera publié sur la page d'accueil du site www.planetere.org qui est mis à jour au début de chaque semaine. |
Bienfaits de l’Éducation Relative à l’Environnement |
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Niger Le projet suivant est le fruit de l'après Planèt'ERE 4. L'AGDL a organisé ces actions afin de mettre en place un mécanisme d'ERE au niveau communautaire. Cas du projet de lutte Contre la pollution et les risques d’inondation sur le fleuve Niger, à la hauteur du BAC FARIE. Présentation de la structure Mission : L’Aciton des groupements pour le développement local (AGDL) se donne pour mission d’informer, de former et d’appuyer les communautés rurales en vue d’accroître la production et de réduire la pauvreté sous toutes ses formes. C’est donc une ONG nigérienne qui se définit comme une organisation d’appui et de lutte intégrée contre la désertification, la pauvreté et l’insécurité alimentaire en milieu rural nigérien. Finalités : Sensibiliser les populations à l’interrelation entre les ressources d’un terroir (milieu) que sont la population, la culture, la qualité des biens matériels et l’évolution d’un de ces éléments du milieu. Ces ressources peuvent créer un déséquilibre économique ou social. Lire la suite et voir des photos en page 2. |
Programme court d’études supérieures en éducation relative à l’environnement |
| Canada Deux modalités offertes : sur campus à Montréal ou à distance pour la francophonie. http://www.unites.uqam.ca/ERE-UQAM/Formation.html
Pour plus d'information sur les modalités et les frais de scolarité : Francine Panneton, Coordonnatrice du programme |
Économie durable: rapport Tim Jackson, un outil de sensibilisation ? |
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Tiré de Médiaterre. Vous souhaitez agir pour la planète? Vous savez qu'une autre économie est nécessaire mais il vous est difficile d'en parler car vous n'êtes pas spécialiste? Vous êtes spécialiste des questions économiques et vous souhaitez en savoir plus sur le développement durable? Pour trouver de nouveaux arguments et convaincre vos concitoyens que la démarche "développement durable" ouvre des perspectives économiques viables, pensez à lire le dernier rapport publié par la Commission pour le Développement Durable britannique (Sustainable Development Commission). Cet organisme consultatif indépendant est chargé de conseiller les gouvernements britannique, écossais, gallois et d'Irlande du Nord sur les questions relatives au développement durable. |
Bilan tout en images des activités estivales de Terre des jeunes Gonaïves |
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Le dynamisme ne manque pas à Gonaïves en Haïti. Les efforts fournis par les jeunes depuis quelques mois ou quelques années donnent déjà des résultats tangibles, ce qui les réjouit et les stimule à planter encore plus d'arbres. Par exemple, un jardin que les jeunes ont semé il y a à peine deux ans est méconnaissable ! De couleur beige au début, il est maintenant tout vert :
Ils ont également planté 400 arbres ornementaux, fruitiers et forestiers sur la Place Impériale, un ancien fort qui date de 200 ans dans la ville de Marchand Dessalines : Puis leur projet de Pépinière à Marchand Dessalines a permis de faire pousser 10 000 plantules :
Enfin, le projet d'aménagement des ravines est maintenant terminé. L'eau devrait être retenue en montagne si de fortes pluies tombaient sur la région.
Obtenez plus d'information sur le site de Terre des jeunes, section Gonaïves (Haïti) ou autres sections pour voir ce qui se fait dans d'autres pays. Photos : Dieuseul Augustin, dit Joël, président de Terre des jeunes Gonaïves. |
Journée de l’Arbre 2010 |
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Village Lamadji auTchad Sur la lancée de la première expérience réussie de Gaoui, la ceinture verte autour de N’Djaména, au Tchad, doit étendre ses tentacules. Après Gaoui en 2009, le village Lamadji a été choisi cette année pour marquer l’événement annuel de la semaine nationale de l’arbre. En choisissant Lamadji pour l’édition 2010, le Président de la République, Idriss Deby Itno, montre la voie à suivre pour pérenniser les acquis de la ceinture verte créée autour de la capitale. Par ce geste, comme les fois précédentes, il invite tout le monde à participer au combat contre la désertification. À Lamadji, sur un site de 12 hectares (200 mètres de largeur et 600 mètres de longueur), plus de 6000 plants seront mis en terre. Des plants fruitiers, mais aussi d’autres espèces ombrageuses. Une pépinière alimentera le site en plants. Un entretien et un suivi du projet de Lamadji sont également prévus. Environ 2000 jeunes seront recrutés pour assurer l’entretien des plants mis en terre. Ce projet bénéficiera de la même attention que celui de Gaoui. Le Chef d’État a donné l’exemple en mettant en terre un jeune manguier. Il a interpellé une nouvelle fois les Tchadiens sur la nécessité de protéger l’environnement en plantant des arbres et à veiller sur leur entretien. « Les actions que nous menons ici à N’Djaména doivent se faire sur l’ensemble du territoire national. Nous devons mettre en terre chaque année, au moins, dix millions de plants pour combattre l’avancée du désert afin d’assurer l’avenir des générations futures, » a déclaré le Chef d’État. Il a aussi invité les responsables du Ministère de l’Environnement à faire une campagne de sensibilisation pour arrêter les pratiques qui détruisent l’environnement. Le Premier Ministre Emmanuel Nadingar, l’appareil d’État dans son ensemble et plusieurs autres personnalités de la République ont mis des plants en terre. Signalons que le groupement Mekasnan de Koundoul a remis un prix d’honneur au Président de la République pour son combat contre la désertification. Le chef du village Alchawan a remis au Chef d’État deux taureaux pour le remercier de tous les actes positifs posés en faveur de la population tchadienne. |
Rencontre internationale : sauver le Lac Tchad |
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Tchad
Sauver le Lac Tchad est une priorité de l’heure autant pour l’Afrique que pour le reste du monde. Le lac a déjà perdu 90% de sa superficie depuis 1960 et pourrait disparaître d’ici vingt ans en entraînant avec lui sa grande biodiversité, si rien n’est entrepris. D’importants rendez-vous internationaux mobilisent les acteurs du monde scientifique, économique et politique, des instances internationales et de la société civile. La Session Afrique du 8ème Forum Mondial du Développement Durable qui se tiendra du 29 au 31 octobre 2010 est un exemple de cet effort commun. |
Rédaction et productionPrésentées par ordre alphabétique, Xavier Dieudonné ATEBA, Cameroun Chaire de recherche du Canada en Éducation relative à l'environnement. |
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