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Drissa Compaore, president de la commission jeunesse
OI Planèt’ERE (Burkina Faso)
Burkina Faso
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Burkina Faso
Les diverses actions menées par les acteurs de l’Education pour le Développement Durable à travers le monde ont permis une prise de conscience des enjeux du développement durable, l’acquisition de savoirs, la connaissance de nouvelles pratiques exemplaires. Les actions concrètes de sensibilisation développées en direction des jeunes, renforcées par l’impact des médias , ont été plus que nécessaires dans cette avancée.
Aujourd’hui on pourrait affirmer que la grande majorité de la jeunesse, même si elle n’a pas une compréhension parfaite des notions du développement durable, sait plus ou moins dans quelle “crise” notre planète se trouve. Cette majorite de la jeunesse comprend plus ou moins ce que pourraient être les effets, les conséquences de l’activité de l’homme sur l’ Environnement. Ce qui est déjà un point assez significatif dans l’atteinte des objectifs de l’Education pour le développement durable: “la prise de conscience”.
Cependant, le passage de la phase de prise de conscience des enjeux du développement durable à la mise en pratique n’est pas bien visible, alors que le “penser global, agir local” doit à mon sens être assez concret. C’est vrai que les jeunes militent ardemment en faveur de la préservation de l’environnement, participant eux-même à des grandes actions de sensibilisation, de chantiers de reboisement et autres, mais y’a t-il un réel changement de comportement à leur niveau, aussi individuel que collectif ?
Le rapport du sommet mondial de la jeunesse en 2005 avait suggéré que : “Pour que les jeunes contribuent plus activement à la protection de l’environnement, il faut leur permettre de participer davantage à la prise de décision au sein des organisations gouvernementales et non gouvernementales.” Les jeunes sont-ils réellement associés dans la prise des décisions ou sont-ils de simples figurants pour redorer le blason et donner une bonne image aux organisations ? Que pourraient faire les jeunes dans la phase de changement de comportement s’ils étaient réellement responsabilisés? Comment les jeunes pourront efficacement contribuer à l’atteinte des objectifs visés, au terme de la décennie ?
Le colloque de Bordeaux (27 au 29 octobre 2008) nous donnera l’occasion de faire une analyse de la situation des organisations de jeunes au sein de l’organisation internationale Planet’ERE, depuis la premiere grande rencontre des jeunes francophones sur l’environnement et le développement durable, tenue à Ouagadougou au Burkina Faso en 2004, jusqu’à maintenant, en mentionnant le dernier forum de l’organisation internationale Planet’ERE (Planet’ERE 3 tenu en 2005), le colloque de juin 2006 en France, qui ont été de véritables sources de motivation et d’orientation pour les organisations de la jeunesse.
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