Volume 3, no.1, automne 2008
Sommaire
Éditorial

Un numéro riche en contenu

Robert Litzler
Membre-trésorier de l’exécutif de Planèt’ERE
Montréal (Québec) Canada

 

Avec ce numéro de l’automne, le bulletin Planèt’ERE.net entre dans sa troisième année de parution. Un nombre record d’auteurs, membres du réseau Planèt’ERE, nous ont envoyé des capsules d’information agrémentées par de belles photos, qui en font un numéro particulièrement riche en contenu. Nous les remercions chaleureusement.

Plus nous aurons de nouvelles d’acteurs en ERE qui oeuvrent pour le développement durable par l’éducation relative à l’environnement de divers pays de l’espace francophone, plus Planèt’ERE.net répondra aux objectifs du bulletin et aux attentes du comité de rédaction lorsque le conseil d’administration a décidé, en juin 2006, de créer cet outil de communication.

À l’horizon rapproché, le colloque international de la Décennie des Nations Unies pour l’Éducation au Développement Durable, qui aura lieu au Palais des Congrès de Bordeaux du 27 au 29 octobre prochain, retiendra notre attention. Plusieurs membres du réseau Planèt’ERE y seront et une dizaine de membres du conseil d'administration (C.A.) présenteront des communications à l’une ou l’autre des sessions du colloque. Ils seront prêts à animer une soirée francophone, si tel est le souhait du comité organisateur de l’événement. Le rendez-vous de Bordeaux est aussi l’occasion pour notre organisation de tenir un C.A. de deux jours les 30 et 31 octobre.

Le colloque de Bordeaux sera enfin une plateforme pour la promotion du 5e congrès mondial en ERE qui aura lieu à Montréal en mai 2009. L’appel de communication, en marche depuis plusieurs mois, se termine le 30 septembre.

Je souhaite à tous bonne lecture de ce bulletin.

Structures Planèt'ERE

Appel du trésorier de Planèt’ERE
Pourquoi l’organisation internationale Planèt’ERE a-t-elle besoin du FIERE ?

 

À l’occasion de notre dernière rencontre du Conseil d’Administration (C.A.) de l’Organisation internationale (OI) Planèt’ERE, nous avons convenu qu’une des priorités d’action de notre organisation serait la création du FIERE (Fonds d’intervention pour l’ éducation relative à l’environnement), afin de nous donner les moyens pour faciliter l’organisation de rencontres d’échanges entre les acteurs oeuvrant en éducation à l’environnement.

À cette rencontre du C.A., nous avons adopté le cahier de la gouvernance qui précise les droits et les obligations des membres de Planèt’ERE et indique les différentes catégories de membres de Planèt’ERE . Il présente aussi les formulaires d’adhésion selon qu’on acquitte la cotisation en euros ou en dollars canadiens (pour les membres canadiens). Tous ces documents sont intégrés au site web de Planèt’ERE.

Nous demandons à tous les organismes qui souhaiteraient devenir membres de l’OI Planèt’ERE et qui ont des questions à propos de la cotisation ou qui éprouvent des difficultés à l’acquitter de nous en faire part ici afin que nous puissions communiquer avec eux.

Dès que la Caisse d’économie solidaire nous fait part de l’adhésion d’une organisation à Planèt’ERE, nous émettons un reçu à son intention.

Actuellement, les seules sources de revenu de Planèt’ERE reposent sur les cotisations des membres. Ces cotisations constituent la base financière essentielle à la création du FIERE. Toute démarche dans ce sens auprès d’un bailleur de Fonds, qu’il soit privé ou public, exige que l’organisme puisse présenter un état des revenus provenant des cotisations de ses membres.

La crédibilité de Planèt’ERE repose donc sur deux éléments

  • Les réalisations concrètes en rapport avec sa mission
  • Les organisations cotisantes

Si les trois forums Planèt’ERE, qui ont tous connu un succès éclatant, sont garants de notre force et de notre utilité, nous avons un effort sérieux à faire au niveau du recrutement d’adhérents à l’OI Planèt’ERE.

Sur ce je vous souhaite de vivre une belle année.
Robert Litzler
Trésorier de Planèt’ERE


Quatrième rencontre du C.A. de Planèt’ERE

Bordeaux 30 et 31 octobre 2008

L’annonce du colloque international de la décennie des Nations Unies pour l’éducation au développement durable, également reprise dans ce bulletin, figure maintenant sur le site web www.planetere.org. Cet événement a interpellé l’exécutif de notre organisation dès sa publication et nous avons réalisé que c’était une occasion particulièrement favorable à la tenue de la 4e rencontre du conseil d'administration (C.A.) de Planèt’ERE dans la foulée de cet événement, soit les 30 et 31 octobre 2008.

Tous les membres du C.A. ont donc reçu une invitation officielle de notre présidente Araba Kadidiatou Yonli à participer à cette rencontre. Pour nous assurer d’une présence importante, l’exécutif a demandé à chacun des membres africains du C.A. de s’inscrire au colloque et de présenter une communication au comité organisateur du colloque. La plupart des membres africains ont répondu à cette demande, de même que les trois membres québécois du C.A. Ils ont tous reçu une confirmation de leur inscription et une lettre d’invitation de M. Michel Ricard, président du Conseil Français de la Décennie des Nations Unies pour l’éducation au développement durable. L‘exéctif de Planèt’ERE a aussi offert au comité organisateur du colloque d’animer une soirée francophone, si tel était le souhait du comité.

Dans les prochains jours, nous allons envoyer le dossier des membres africains du C.A. à l’ambassade de France de leur pays pour leur faciliter l’obtention du visa afin de leur permettre de vivre cette importante rencontre de formation et d’échanges.

L’événement sera aussi une occasion unique de promotion du 5e congrès mondial en ERE qui aura lieu du 10 au 14 mai 2009 au Palais des congrès de Montréal (Canada). On trouvera ailleurs dans ce bulletin l’appel de communication pour ce congrès identifié par la direction du Palais de congrès comme un des trois congrès majeurs du Palais des cinq prochaines années.

Au plaisir de travailler ensemble
À Bordeaux le mois prochain

L’exécutif de l’OI Planèt’ERE
Montréal (Québec) Canada

Collectifs nationaux

Les jeunes et le développement durable : de la compréhension à l’action

Drissa Compaore, president de la commission jeunesse
OI Planèt’ERE (Burkina Faso)

Burkina Faso
[email protected]

Burkina Faso

Les diverses actions menées par les acteurs de l’Education pour le Développement Durable à travers le monde ont permis une prise de conscience des enjeux du développement durable, l’acquisition de savoirs, la connaissance de nouvelles pratiques exemplaires. Les actions concrètes de sensibilisation développées en direction des jeunes, renforcées par l’impact des médias , ont été plus que nécessaires dans cette avancée.

Aujourd’hui on pourrait affirmer que la grande majorité de la jeunesse, même si elle n’a pas une compréhension parfaite des notions du développement durable, sait plus ou moins dans quelle “crise” notre planète se trouve. Cette majorite de la jeunesse comprend plus ou moins ce que pourraient être les effets, les conséquences de l’activité de l’homme sur l’ Environnement. Ce qui est déjà un point assez significatif dans l’atteinte des objectifs de l’Education pour le développement durable: “la prise de conscience”.

Cependant, le passage de la phase de prise de conscience des enjeux du développement durable à la mise en pratique n’est pas bien visible, alors que le “penser global, agir local” doit à mon sens être assez concret. Lire la suite en page 2.


Investir en éducation, la clé du développement durable au Tchad

Adam Abakar Ayaye
Président section Association Jeunesse anticlivage de MAO

Commission de l’Éducation à l’Environnement
Bp 11 Mao Kanem Tchad
Membre du CA de l’OI Planèt’ERE
[email protected]
http://www.tchad.org/AJAC/

Tchad

Plusieurs institutions nationales du Tchad ont des rapports directs avec l’éducation et la formation en environnement. Il en est ainsi pour :

  • Le Ministère de l’Agriculture, à travers les centres de formation et la Direction de la Formation agricole;
  • Le Ministère de l’Elevage, impliqué par un programme de l’auxiliaire de l’environnement en faveur des éleveurs pour la bonne gestion des ressources naturelles ;
  • Le Ministère de la Santé par la division de la santé environnementale qui met en place des programmes de sensibilisation et d’assainissement ;

Toutes ces institutions sont chapautées par le Ministère de l’Education Nationale qui dirige le programme de l’ERE à travers la Division de l’ERE.

Les médias jouent également un grand rôle dans la sensibilisation du public aux problématiques environnementales par différents programmes et émissions. Lire la suite en page 2.

(Veuillez noter que M. Ayaye présentera une conférence à ce sujet au colloque international de l'éducation au développement durable de Bordeaux du 27 au 29 octobre 2008).


Education à l’environnement pour un développement durable
dans le cursus scolaire

De Latifa Remki
Directrice Centrale au Ministère de l’Education Nationale – Algérie

Coordinatrice Nationale de l’Education à l'environnement
dans le cursus scolaire
[email protected]

Algérie

L'introduction de l'éducation à l'environnement pour un développement durable dans le cursus scolaire, par sa dimension globale et interdisciplinaire, s'inscrit non seulement dans la politique de l'ouverture de l'école sur la vie, mais aussi dans la stratégie de rénovation pédagogique qui constitue l'un des trois pôles de la réforme du système éducatif algérien.

Les objectifs visés, aux plans pédagogique et opérationnel, sont notamment:

  • la préparation des nouvelles générations à se protéger des dangers potentiels de la dégradation accidentelle, naturelle ou provoquée de notre environnement;
  • l'acquisition de connaissances, de compétences et de comportements pratiques, pour participer activement et de façon responsable, à la préservation et à la protection de l'environnement;
  • l'amélioration de la relation de l'individu avec lui-même et avec son environnement;
  • la responsabilisation et l'implication de l'apprenant dans la résolution des problèmes environnementaux;
  • la promotion de la culture démocratique, de la paix, de la tolérance et de la citoyenneté;
  • le développement des valeurs ancrées dans l'histoire et des traditions authentiques.

Les opérations réalisées sont ... Lire la suite en page 2.

(Veuillez noter que Mme Remki présentera une conférence à ce sujet au colloque international de l'éducation au développement durable de Bordeaux du 27 au 29 octobre 2008).


L’Apport de la Société Civile Burundaise dans la protection de l’environnement

De Nahimana Guérin
Professeur Assistant Université de MWARD
Collectif pour la promotion des Associations des Jeunes (CPAJ)

Membre du CA de Planèt’ERE
Bujumbura – BURUNDI
[email protected]

Burundi

La société civile burundaise et régionale s’est engagée dans la protection de l’environnement et la lutte contre la pauvreté. Pour cela, un Forum de la Société Civile burundaise pour le Bassin du Nil (FCBN)) a été créé en octobre 2003 par des représentants des organisations de la société civile burundaise opérant essentiellement dans le domaine de la protection de l’environnement et la lutte contre la pauvreté.

Le Forum se veut comme une émanation nationale de la structure régionale connue sous le nom de Nile Basin Discourse (NBD), créée en 2002 et dont le secrétariat est basé à Entebbe (Ouganda) . Le NBD et les foras nationaux sont engagés en partenariat avec l’Initiative du Bassin du Nil (IBN), lancée en 1999 par 10 pays riverains du Nil. L’IBN considère en effet la participation et la consultation du public ainsi que l’implication des OSC (Organisations de la Société Civile) comme un levier puissant de mise en place effective de l’agenda pour l’action environnementale dans le Bassin du Nil.

Les problèmes liés à la dégradation des sols et à la qualité de l’eau, aux catastrophes naturelles, à la perte de la biodiversité et des terres humides etc. appellent une vaste mobilisation des moyens, doublée d’une diversité de modes d’intervention et de réponses, qu’elles soient d’origine locale, nationale et régionale ou d’essence politique, technologique ou éducationnelle. Au Burundi en particulier, le défi est tellement important que ces problématiques ont été amplifiées par la guerre et l’insécurité qu’a vécue le pays au cours de ces quinze dernières années. Lire la suite en page 2.

(Veuillez noter que M. Guérin présentera une conférence à ce sujet au colloque international de l'éducation au développement durable de Bordeaux du 27 au 29 octobre 2008).


« En VERT et pour tous ! Ensemble, pour un campus durable »
La situation environnementale du Collège Ahuntsic, Cégep vert du Québec.

De Pascal Labonté
Technicien en loisirs (environnement)
Collège Ahuntsic, Montréal (Québec)
Secrétaire général de l'OI Planèt'ERE

Canada

En tant que communauté éducative, le Collège Ahuntsic constitue un milieu de vie qui favorise l’engagement de tous dans la préservation des ressources indispensables à l’évolution et à la survie de toute société. Conformément à son projet éducatif et considérant l’importance pour l’avenir de la terre, de l’action individuelle et collective en matière de développement durable, le Collège Ahuntsic s’engage ainsi à mettre en œuvre un plan d’action environnemental visant l’éducation de sa communauté et la protection de son environnement, interne et externe.

Par le fait même, l'ensemble des usagers est sensibilisé à une prise de conscience face aux différents enjeux planétaires et est invité à relever les défis reliés notamment, à la surconsommation. Ainsi, par le Comité d’action et de concertation en environnement (CACE), dont le mandat est d'appliquer la Politique relative à la protection de l’environnement institutionnel, qui se veut un engagement de la Direction générale, différents projets sont initiés. Lire la suite en page 2.

(Veuillez noter que M. Labonté présentera une conférence à ce sujet au colloque international de l'éducation au développement durable de Bordeaux du 27 au 29 octobre 2008).


Bonne nouvelle

Bravo à M. Dieudonné Xavier ATEBA, membre du c.a. de Planet'ERE, qui a été réélu président du Collectif CEECAM au Cameroun récemment;

Publications

Regards sur l’éducation

L'OCDE fait paraître l’édition 2008 de son rapport annuel des indicateurs en éducation intitulé Regards sur l’éducation.

Les documents suivants sont maintenant disponibles sur le site du CMEC :


Comment éco-gérer ?

Au sommaire du dernier numéro de Symbiose, le magazine de l'Education relative à l'Environnement, est réalisé par le Réseau IDée :

  • La gestion environnementale : le pourquoi et le comment
  • Comment éco-gérer une école ?
  • Le Réseau IDée dans les étoiles
  • Les communes passent au vert
  • L’environnement s'installe sur les campus
  • Se lancer dans une démarche d’audit participatif
  • Organiser un événement façon « éco »
  • Sélection d’associations et institutions.

Pour télécharger un ou l'autre de ces articles, cliquez ici.

En kiosque en ce moment : Changements climatiques: spectateurs ou acteurs ? Pour vous y abonner, cliquez ici.

Calendrier

Conférence internationale sur l'éducation au développement durable

France, Bordeaux, du 27 au 29 octobre 2008

Face aux menaces de notre monde, l’éducation, la formation et l’information se révèlent essentielles pour doter l’ensemble des citoyens des connaissances et des compétences les amenant non seulement à saisir les enjeux du développement durable, mais surtout à adopter et promouvoir les changements de comportement indispensables pour inverser les modes de vie actuels antinomiques de la durabilité.

Comment l'éducation sous toutes ses formes peut-elle amener l'ensemble des citoyens, à toutes les étapes de leur vie, à être en situation de capacité et de responsabilité pour gérer le présent, tout en étant préparés à faire face à un futur incertain dans une société complexe en perpétuelle mutation ? Telle est la question qui touche à la fois aux acteurs et aux dispositifs mis en oeuvre pour développer une réelle démarche éducative.

Environ 800 participants et 60 pays, en participation équilibrée entre les représentations françaises, européennes et internationales, francophones et non-francophones seront au rendez-vous. La conférence comportera, outre les séances solennelles d’ouverture et de clôture, des sessions plénières, des ateliers thématiques, des présentations sur stands et par posters. L'inscription au colloque est gratuite, mais soumise à acceptation par le comité organisateur.

Infos sur le site du colloque ici.


La contribution de l’éducation relative à l’environnement au réenchantement de notre relation au monde

France

Cycle de conférences

L’Institut de Formation Transdisciplinaire en Éducation relative à l’Environnement (If’tere) apporte une contribution, théorique et pratique, aux champs de l’éducation, de l’écologie, de la critique sociale et du dialogue interculturel. Avec le Journal Réel, l’If’tere proposera, à Lyon, à partir de septembre 2008, un cycle de conférences. La première rencontre aura lieu le vendredi 26 septembre à Lyon (Réel, 129, rue Vauban 69006 Lyon) et aura pour thème : Histoire de l’Education relative à l’Environnement et panorama des courants et des pédagogies de l’ErE.

Pour plus d’information, écrivez au courriel : [email protected].


Colloque international
La problématique du développement durable vingt ans après : nouvelles lectures théoriques, innovations méthodologiques, et domaines d’extension

France

Ce présent colloque souhaite mettre l’accent sur des formes originales de recherche sur le développement durable. À ce titre, nous noterons des approches théoriques nouvelles du développement durable; des constructions résolument critiques du développement durable comme le courant de la décroissance par exemple ; des méthodologies innovantes ayant pour référentiel le développement durable comme l’empreinte écologique, le bilan carbone, le bilan sociétal, etc. Le programme laissera donc une place privilégiée aux contributions théoriques, mais accueillera aussi des travaux appliqués originaux. Si vous êtes intéressé par ce colloque, le rendez-vous est fixé à Lille du 20 au 22 novembre.

Pour plus d’informations au courriel : [email protected].


5e Congrès mondial d’éducation relative à l’environnement

Les préparatifs pour la tenue du 5e Congrès mondial d’éducation relative à l’environnement vont bon train!

Les coprésidents, Lucie Sauvé et Bob Jickling, appuyés par l’AQPERE et EECOM, ne ménagent aucun effort pour faire de ce congrès mondial l'un des plus importants rassemblements internationaux d'éducation relative à l'environnement.

À preuve, le programme diversifié, ancré dans une dynamique participative et multiculturelle, qui se prépare. Pour en savoir davantage sur les thèmes qui y seront abordés et les diverses activités, parcourez la Présentation du congrès. Visitez l’espace-congrès et le salon des exposants, sans oublier les activités en parallèle.

Lire également dans le bulletin en ligne ici :

  • L'Appel de communications est en cours;
  • Un événement neutre en carbone;
  • Des personnalités de renommée internationale ouvriront le congrès avec des conférences en plénière;
  • Le Forum des ONG : un lieu d’échange sans pareil !
Formations en ERE

Éduquer à l'environnement.... les deux mains "dedans"
L'exemple de la Voûte Nubienne enseignée aux sahéliens

Burkina Faso - Sahel

Antoine Horellou
Responsable du développement
Association Voûte nubienne
[email protected]

La Voûte Nubienne est une technique architecturale africaine ancestrale, permettant de monter des toits voûtés entièrement en terre. Cantonnée à la nubie depuis des millénaires, elle est aujourd'hui la seule alternative architecturale crédible pour faire face rapidement aux constructions de toits en bois ou en tôles qui handicapent lourdement les économies et les écosystèmes d'Afrique subsaharienne : d'après l'ONU, 70 % des populations d'Afrique sahélienne n'ont pas accès à un habitat décent.

Depuis 2000, un maçon français et un paysan burkinabé diffusent cette alternative, qui utilise la terre comme matière première et le main d'oeuvre locale. L'Association qu'ils ont créé, « la Voûte Nubienne » (AVN), a lancé en 2001 le programme « pour des Toits de Terre au Sahel » qui vise à développer le marché de la Voûte Nubienne en Afrique sub-saharienne en formant des maçons et en sensibilisant les populations à cette nouvelle alternative technique.

La terre,
le matériau du Sahel

Le principal objectif est de vulgariser la technique VN pour permettre son appropriation à grande échelle dans les cultures locales, et ainsi renverser de manière pérenne la problématique de l'habitat sahélien.

Dix ans après la première construction en 1998, la Voûte Nubienne a contribué à la formation de 115 maçons sahéliens, qui ont bâti 550 Voûtes Nubiennes au Burkina Faso, Mali, Togo et Sénégal. La vulgarisation de cette architecture affiche une croissance moyenne de 70%/an du nombre de construction et de maçons formés, prouvant qu'elle peut renverser la problématique de l'habitat au Sahel.

Pour découvrir les travaux de la Voûte Nubienne, l'association organise une exposition photographique à l'Ecole Spéciale d'Architecture (à Paris) du 25 septembre jusqu'au 24 octobre 2008.

Site web de La Voûte Nubienne ici.

Hôtel et palais en terre, un exemple invitant !

Contact
Antoine Horellou
04 67 81 21 05
[email protected]
Site Web : http://www.lavoutenubienne.org


D'un fleuve à l'autre : transformer une plante envahissante en compost

EIP-Niger : Salifou Assane Seiny, coordonnateur national [email protected]

USGL : Sylvie Trudel, coordonnatrice internationale [email protected]
ou
[email protected]

L’Initiative D’un fleuve à l’autre est un programme de protection et d’éducation environnementale sur la gestion des ressources du fleuve Niger au Niger et au Mali.

Initiée en 1999, cette Initiative regroupe les ONG École Instrument de Paix-Niger, OGES au Mali, l’Union Saint-Laurent Grands Lacs, Canada ainsi que la firme Éco Industrielle, Canada. Elle utilise la problématique de la prolifération des plantes aquatiques envahissantes comme facteur dynamique d’éducation environnementale, de changement social et de création de projets socio économiques.

La prolifération des plantes aquatiques envahissantes, en particulier la jacinthe d’eau, cause des dégâts environnementaux et économiques considérables dans ces pays du Sahel. Introduites dans le fleuve Niger depuis la fin des années 80, ces plantes envahissent les rizières, restreignent la navigation et la pêche et bloquent les turbines des installations hydroélectriques. Elles épuisent de façon sérieuse la biodiversité en affectant la chimie de l’eau et les stocks de poissons.

Grâce à une approche intégrée et participative, l’Initiative a développé des activités d’utilisation et de transformation de ces plantes : compostage, briquettes, papiers, produits d’artisanat, savon et filtration de l’eau. L’Initiative touche à tous les aspects du développement local : santé, économie, protection de l’environnement et met une emphase particulière sur l’Éducation formelle et informelle. L’EIP-Niger travaille étroitement avec les écoles des communautés bénéficiaires. À travers l’Initiative, elle a développé un programme et un guide en Éducation Environnementale, validé par le Ministère de l’Éducation. Ce guide est maintenant utilisé un peu partout au Niger et sert de base au prolongement de l’Initiative au Mali.

 

Lire la suite et voir l'album photo en page 2.


Les formations originales de la rentrée

Canada et France

Comme chaque année, l'Association Objectif Sciences vous propose des formations scientifiques originales qui vous permettront de découvrir ou d'approfondir vos connaissances dans l'un des domaines suivant :

Du 8 au 10 octobre 2008 (France) :

  • Les ressources minéralogiques,
  • L’écosystème montagnard,
  • L'archéologie : Culture & Méthodes,
  • L'astronomie: Technique et Concepts

Du 21 au 22 octobre 2008 (Québec) :

  • Approche du Comportement Animal, Détection et Suivi des Mammifères Terrestres

Du 29 au 30 octobre 2008 (Québec) :

  • Astronomie Techniques et concepts

Vous trouverez sur le lien plus de renseignements sur chacune des formations proposée:

Informations complémentaires et réservations :
pour les formations au Québec,
écrire à [email protected]
ou par téléphone au +1 (418) 374-2603

Pour les formations en France,
écrire à [email protected]
ou par téléphone au +33 4 73 95 83 77
(04 73 95 83 77 depuis la France)

Petite Annonce :
L'Association est à la recherche de traducteurs bénévoles en Inupiak, Maori, Russe, Espagnol, Italien, Allemand, Anglais, Chinois et Japonais. Les personnes intéressées à nous aider peuvent nous contacter sur l'adresse [email protected].


Formation à distance en ERE

International

Programme court d’études supérieures en éducation relative à l’environnement sur campus et à distance

Nouvelle cohorte – Janvier 2009

Ce programme de formation professionnelle, qui s'offre sur le campus de l'Université du Québec à Montréal de même qu'à distance (de quelque pays que ce soit), vise le développement de compétences en matière d’éducation et de formation relatives à l’environnement dans les milieux d’intervention formels et non formels : à l’école, au collège, en milieu communautaire, en entreprise, dans les municipalités, les musées, les centres d’interprétation, les projets de coopération internationale, etc.

Ce programme comporte trois cours (1 an, à temps partiel) et mène à une Attestation d’études supérieures en éducation relative à l’environnement. Les cours du programme sont également offerts aux étudiants de maîtrise et de doctorat en sciences de l’environnement, en éducation et autres disciplines de l’UQAM ayant trait aux questions socio-écologiques. Les activités du programme débutent la semaine du 5 janvier 2009. Les demandes d’admission devraient nous parvenir d'ici décembre.

Pour plus d'information :
Francine Panneton, Coordonnatrice du programme
Chaire de recherche du Canada en éducation relative à l'environnement
Courriel : [email protected]
Site Internet : http://www.unites.uqam.ca/ERE-UQAM/ProgERE-dist.html


Un membre du C.A. de l’OI Planèt’ERE est admis au programme de
doctorat en éducation à l’UQÀM (Québec - Canada)

Mamadou Bhoye Bah
[email protected]


Canada

L’exécutif de l’OI Planèt’ERE a appris avec beaucoup d’intérêt l’admission à l’Université du Québec à Montréal (UQÀM) de Mamadou Bhoye Bah, membre du Conseil d'administration (C.A.) de Planèt’ERE, au programme de doctorat en éducation sous la direction de Madame Lucie Sauvé, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en Éducation relative à l’environnement.

Son projet de thèse porte sur:

« Éducation relative à l’environnement en milieu universitaire. Représentations sociales et apprentissages par problèmes. Des expériences guinéennes et québécoises à partager ».

Lire la suite en page 2.

carrefour coopérant

Terre des jeunes Gonaïves, inondé par les ouragans, appelle À L'AIDE !

Par Augustin Dieuseul
Président de Terre des Jeunes Gonaïves
[email protected]

Gonaïves / Haïti

C'est dans un cri de détresse que le président de l'organisme Terre des jeunes Gonaïves (Augustin Dieuseul - alias Joël) a envoyé les courriels suivants au président de l'organisme international basé à Montréal, Canada. Nous vous les reproduisons (corrigés en français international) à titre de témoignage et d'appel à l'aide à tous les organismes environnementaux francophones.

8 septembre 2008

« Malgré le fait que notre bureau de TERRE DES JEUNES GONAIVES se trouve légèrement en altitude, nous avons tout de même perdu tous les documents et le materiel que nous avons acheté et collecté pendant quatre ans.

Lire la suite et voir l'album photo en page 2.

Tous les dons recueillis d'ici la fin octobre par TdJ iront à Terre des jeunes Gonaïves. Faire un don (colonne de gauche).

(Note de l'éditeur : M. Robert Litzler avait écrit un texte d'opinion dans le bulletin de l'AQPERE, en sptembre 2004, suite à quatre ouragans survenus en six semaines sur Haïti. L'histoire se répète. À lire avec le recu dans la section OPINION ).


Offre d'emploi

Cliquez sur le lien pour télécharger l'offre :

opinion

Notre part de responsabilité dans la catastrophe des Gonaïves

La catastrophe des Gonaïves, en Haïti, nous démontre ce qui nous attend avec les changements climatiques. On y voit aussi l'entêtement humain à réparer les dégâts plutôt qu'à les prévenir. Quels sont les gestes concrets qui ontété posés aux Gonaïves depuis 2004 pour prévenir les désastres ? Certes, les communications ont permis à la population de se réfugier avant que la tempête arrive, contrairement à 2004. Mais combien d'arbres ont été plantés, combien de maisons déplacées ? Les Gonaïves doivent-elles déménager ?

Nous reproduisons ici pour vous un texte rédigé par Robert Litzler en 2004 à la suite d'intempéries semblables qui avaient fait plus de 3000 morts, ensevelis sous des coulées de boues. Voyez comme l'histoire se répète, plusieurs décès en moins.

***

Robert Litzler, président de l'AQPERE, Québec, Canada
[email protected]

Notre part de responsabilité dans la catastrophe des Gonaïves
par Robert Litzler (2004)

La catastrophe survenue aux Gonaïves nous interpelle tous car, lorsque nous réfléchissons bien, chacun de nous porte une part de responsabilité dans le destin tragique qui a frappé les citoyens de cette région.

Sans doute sommes nous fiers des gestes spontanés de générosité du peuple québécois et de tous ceux qui, à travers le monde, sont intervenus pour apporter un peu de soulagement à cette souffrance humaine. Mais il s'agit encore une fois d'une réaction en aval, une réponse à une situation que trop de gens considèrent encore comme une fatalité, un événement contre lequel on ne peut rien. Et pourtant...

Certains nous ont fait croire que les ouragans à répétition constituent un phénomène cyclique. Soit, il n'empêche que jamais encore dans l'histoire répertoriée de l'humanité on a connu quatre événements de ce genre en moins de six semaines. Il est maintenant reconnu et admis par la grande majorité des scientifiques que c'est l'activité humaine qui est responsable du réchauffement climatique et se trouve à l'origine des perturbations météorologiques majeures.

Ce qui a précipité dans la mort des centaines de Haïtiens ce n'est pas tant la pluie, mais les torrents de boues qui ont submergé et suffoqué ceux qui n'ont pas eu le temps ou la force de leur échapper. Mais ici encore n'est-ce pas à l'intervention de l'homme - arrachant arbustes et arbres pour construire une demeure décente ou cuire les aliments pour nourrir les siens - qu'il faut attribuer la triste situation que ce peuple est en train de vivre ? L'arbre n'est-il pas le salut de l'homme en pareille circonstance ?

Il n‘y a pas de doute que le déboisement de ce pays, qui était jadis la perle des Antilles, est un des grands responsables de ce qui vient d'arriver à cette région et qui menace un grand nombre d'autres pays à travers le monde. Mais la pauvreté extrême du peuple haïtien a poussé les plus démunis, et ils sont tellement nombreux, à la déforestation de leur pays. Celui-ci dépourvu de ce couvert végétal, les précipitations arrachent la terre et les coulées de boue entraînent la mort sur leur trajet.

Là où nous portons tous la responsabilité de ce drame et de ceux qui malheureusement vont suivre, c'est dans notre tendance à la surconsommation qui conduit la grande majorité des citoyens des pays les plus industrialisés à produire la plus grande partie des gaz à effet de serre. L 'histoire nous apprend que ce sont les autres qui en subissent le plus souvent les plus graves conséquences.

Apprendrons nous enfin à tirer les leçons de ce qui vient de se produire ?

Robert Litzler

impressum

Rédaction et production

Présentées par ordre alphabétique,
les personnes suivantes ont collaboré au
présent numéro du bulletin Planèt’ERE.net

Adam Abakar Ayaye
Président section Association Jeunesse anticlivage de MAO - Tchad
Antoine Horellou
Responsable du développement, Association Voûte nubienne - Niger
Augustin Dieuseul
Terre des jeunes - Gonaïves
Brigitte Blais

Communications Terre-à-Terre, Canada
Dieudonné Xavier ATEBA
CEECAM Cameroun
Drissa Compaore,
president de la commission jeunesse
OI Planèt'ERE (Burkina Faso)
Éliane Houle
Congrès mondial d'éducation relative àl'environnement (5WEEC)
Jacqueline Romano-Toramanian, conseillère principale du C.A. de l'AQPERE
Latifa Remki
Directrice Centrale au Ministère de l’Education Nationale – Algérie
Mamadou Bhoye Bah
Membre du Conseil d'administration (C.A.) de Planèt’ERE
Michel Ricard
Comité Français de la décennie des Nations Unies de l'éducation au développement durable
Nahimana Guérin
Professeur Assistant Université de MWARD
Collectif pour la promotion des Associations des Jeunes (CPAJ) - Burundi
Pascal Labonté
Technicien en loisirs (environnement) Collège Ahuntsic - Canada
Robert Litzler
Membre de l'exécutif de Planèt'ERE et président de l'AQPERE
Salifou Assane Seiny
Coordonnateur national - EIP-Niger
Sylvie Trudel
Coordonnatrice internationale - USGL Canada-Niger

Organismes collaborateurs pour ce numéro :

Association Objectif Sciences
Institut de Formation Transdisciplinaire en Éducation relative à l'Environnement (If'tere)
OCDE
Réseau IDée
Réseau Sortir du nucléaire

Copyright : PLANÈT’ERE février 2006

Réalisation
Robert Litzler de Planèt’ERE
et Brigitte Blais
de
Communications Terre-à-Terre
Correction
Robert Litzler de Planèt’ERE
et
Jacqueline Romano-Toramanian, conseillère principale du C.A. de l'AQPERE

Webmestre et envoi courriel
Brigitte Blais de
Communications Terre-à-Terre

Planèt’ERE
a/s Association québécoise pour
La promotion de l’éducation
relative à l’environnement
(AQPERE)
Collège de Rosemont
6400, 16e Avenue Montréal,
H1X 259 Québec
Canada
Téléphone : 514-376-1065
Télécopieur : 514-376-1905
E-mail : [email protected]

Accès aux archives
Consignes de rédaction
Envoyez-nous vos articles et capsules ici, avant le 4 décembre 2008
Retour À la page d'accueil de Planèt'ERE