|
Volume 4, no.3, Printemps 2010 |
Sommaire |
|
|
Que de collaborations pour le bulletin Planèt’ERE.net de ce printemps! |
|
Auteur: Robert Litzler
Trésorier de l'O.I. Planèt'ERE
Président de l'AQPERE
Canada
|
Le comité de rédaction du bulletin Planèt’ERE.net est particulièrement heureux des nombreuses collaborations obtenues pour la publication de l’avant-dernier bulletin Planèt’ERE.net qui nous sépare du forum Planèt’ERE 4 au Cameroun (19 au 27 juillet).
Comme on devait s’y attendre, le Comité National de Pilotage qui prépare le forum Planèt’ERE 4 au Cameroun a mis les bouchées doubles pour nous présenter dans ce bulletin le site web du forum. Merci à Okey Attiwi du Togo, pour la conception de la belle bannière du site, à Beny Bertin, le webmester pour la structure générale du site, à ceux qui ont conçu les textes des différentes rubriques et à l’équipe de correcteurs du Québec, Thèrèse Baribeau, Brigitte Blais, Pauline Côté, Jacqueline Romano-Toramanian.
En dehors des collaborations du Canada, il faut aussi saluer celles de l’Algérie, du Burkina Faso, du Burundi. de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, d’Haïti, du Mali, de la République Centreafricaine, du Rwanda et du Sénégal qui font de ce bulletin un numéro particulièrement riche et diversifié.
Ce qui me fait dire que Planèt’ERE.net est vraiment devenu l’outil de communication que l’Organisation internationale (O.I.) Planèt’ERE voulait se donner le 12 avril 2006, lorsque le conseil d’administration a décidé de le créer. Une pensée donc à tous ceux qui y ont cru et ont fait du bulletin ce qu’il est aujourd’hui.
Le comité de rédaction
Brigitte Blais
Robert Litzler
Jacqueline Romano-Toramanian
|
|
L'Assemblée générale de l'Organisation internationale Planèt'ERE |
Auteur: Robert Litzler
Trésorier de l'O.I. Planèt'ERE
Président de l'AQPERE
Canada |
Selon les statuts et règlements de l’O.I. Planèt’ERE, l’Assemblée générale (A.G.) doit se tenir dans le cadre du forum Planèt’ERE. Elle aura lieu au Palais des Congrès de Yaoundé dans la soirée du 26 juillet 2010. Le Conseil d'administration (C.A.) actuel sera alors dissout et des élections générales désigneront les membres qui feront partie du nouveau C.A.. Ceux-ci seront en fonction jusqu’au forum Planèt’ERE 5 en 2014.
Il appartient à l’exécutif actuel de préparer l’ordre du jour de l’Assemblée et les documents afférents. C’est ce qui sera fait dans les prochaines semaines avec la collaboration des autres membres du C.A. de l’O.I. Planèt’ERE. Une rencontre préparatoire à l’A.G. aura lieu le 18 juillet, la veille de l’ouverture officielle du forum Planèt’ERE 4 et un avis de convocation leur parviendra prochainement. |
Échos des Commissions |
Auteur: Robert Litzler
Trésorier de l'O.I. Planèt'ERE
Président de l'AQPERE
Canada |
Le 27 juillet 2005, le nouveau C.A. a créé cinq commissions, présidées chacune par un président de commission. Dans les mois qui viennent, l’exécutif de Planèt’ERE fera le point sur le fonctionnement de chacune d’elles et leur contribution à l’O.I. Planèt’ERE.
La Commission Jeunesse
Présidée par Drissa Compaore du Burkina Faso, la Commission Jeunesse vient d’avoir le renfort de Christian Komzé qui a participé, avec Environnement Jeunesse du Québec, au 5e Congrès mondial d’éducation relative à l’environnement de Montréal et de Sophia Kameni, secrétaire du Forum Jeunesse de Longueuil, en banlieue de Montréal. Ils sont en lien avec la Vice-présidente de la Commission jeunesse du Comité national de pilotage, pour préparer l’Assemblée générale de l’Aile jeunesse de l’O.I. Planèt’ERE, programmée pour le lundi 26 juillet en après-midi. Boris Degan du Bénin et Adam Abakar Kayaye font partie de cette même Commission.
La Commission Recherche
C’est Latifa Remki qui préside la Commission Recherche. Mamadou Bhoye Bah de la Guinée, secrétaire général de l’O.I. Planèt’ERE et Nambiema Abdoulaye du Togo en font partie également. Mamadou qui poursuit ses études de doctorat à la chaire de Recherche en ERE du Canada à l’université du Québec à Montréal travaillera avec Étienne Vansteenberghe qui a créé le Réseau CEFERE des chercheurs de la francophonie en ERE. Ce réseau se renforcera des chercheurs qui ont participé au 5e Congrès mondial d’éducation relative à l’environnement. Une présentation de cette commission sera à l’ordre du jour de l’A.G..
La Commission Statuts
C’est à la Commission Statuts que revient le mandat de présenter les modifications aux règlements de l’O.I. Planèt’ERE. L’exécutif travaillera avec elle pour proposer les changements souhaités qui seront présentés à l’A.G..
La Commission Partenariat
Le projet Réseau des Écoles Planèt’ERE, lancé par l’exécutif de l’O.I. Planèt’ERE à l’automne 2009, commence à se développer. Le carrefour de la coopération du forum Planèt’ERE sera approprié pour lui donner de l’ampleur, surtout si l’octroi d’ordinateurs aux écoles des pays en développement peut se matérialiser, comme le partenariat de l’O.I. Planèt’ERE avec l’ONG Micro-Recyc-Coopération, conclu il y a un mois, se concrétise. Les démarches sont en cours. |
|
Forum Planèt'ere 4 cameroun
19 au 27 juillet 2010 |
Le site officiel du Forum Planèt'ERE 4 est en ligne |
Cameroun
Nous l'attendions avec impatience et la voilà ! Le site Web du Forum Planèt'ERE 4 qui se déroulera au Cameroun cet été contient toutes les informations nécessaires à votre participation. Vous y trouverez :
- Les objectifs du forum;
- L'Appel à communication;
- La programmation;
- Les thématiques régionales et la description des régions;
- Les modalités d'inscription, incluant le formulaire en ligne;
- Des informations sur l'Aile jeunesse (à venir);
- Des informations pratiques (à venir).
- etc.....
Nous avons maintenant besoin de chacun de vous pour passer le mot. Envoyez le lien à votre réseau en invitant les éducateurs à l'environnement de votre pays à s'y inscrire. Les Camerounais sont impatients de recevoir la communauté des éducateurs à l'environnement de la francophonie en leur demeure.
Site Web : www.Forum-Planetere4.org/ |
|
C'est à la nation haïtienne à se reprendre en main |
|
Auteur :
Augustin Dieuseul joël
Président de Terre des jeunes Gonaïves-Haïti
[email protected] |
Haïti
Mars 2010
Pendant les trois siècles passés, quatre tremblements de terre ont frappé Haïti. Ils étaient passablement comparables en intensité, y compris ceux de 1751 et 1770 qui ont détruit Port-au-Prince. L'expérience de cette capitale révèle un besoin d'une meilleure compréhension de la nature et de la mesure des tremblements de terre, et le danger d'un tsunami dans la région des Caraïbes.
Suite à ce cataclysme majeur au pays, Haiti est devenu la scène de toutes les confusions et l'objet de déchirures entre les groupes religieux, politiques, scientifiques, voire même les organisations Internationales.
Lire la suite en page 2. |
La Journée mondiale de l'environnement 2010 sera célébrée au Rwanda le 5 juin |
Rwanda
La journée mondiale de l'environnement 2010 (WED), organisée chaque année par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), vise à devenir le plus grand événement mondial d'action positive pour l'environnement. Le thème de cette année, « Des Millions d'Espèces - Une planète - Un Avenir commun », souligne l'importance, pour l'homme, de la richesse des espèces et des écosystèmes de la Terre. Le PNUE a choisi le Rwanda comme hôte pour sa richesse environnementale, qui comprend des espèces rares et économiquement importantes telles que le gorille des montagnes.
Alors que le Rwanda est confronté à de nombreux défis allant de la lutte contre la pauvreté, au développement de ressources énergétiques durables et à la dégradation des terres, ce «pays des mille collines» développe des stratégies prospectives, dont le développement des énergies renouvelables comme l'énergie solaire et la production de biogaz. Le pays est déjà internationalement reconnu pour avoir interdit l'usage et la fabrication de sacs de plastique, pour ses campagnes nationales de nettoyage et pour la mise en place d'un « couloir » de protection pour les chimpanzés.
Lire la suite en page 2.
|
|
La famille Sousa: 36 individus. Photos des gorilles des montagnes au Rwanda, prises par
Runyota Jean Bosco, le 10 juin 2009. |
|
Les Amis de la Nature de la République Centrafricaine ne chôment pas ! |
|
Infos envoyées par:
Patrice Ignadomavo
Les Amis de la Nature
Commune de M’Bata, sous préfecture de M’Baïki
[email protected]
Rédaction : Brigitte Blais |
République Centrafricaine
Les Amis de la Nature de M'Bata en République Centrafricaine ne chôment pas ! En novembre dernier, en pleine saison sèche, ils ont intensifié leurs activités de sensibilisation sur les méfaits des feux de brousse avec leur matériel pédagogique, des vidéos, un mégaphone dans les écoles, les villages et les quartiers, pour éviter que des cas malheureux ne surgissent.
Puis ils ont responsabilisé les membres des comités locaux afin de pérenniser les activités des Amis de la Nature au niveau de leurs zones respectives durant l'absence des dirigeants.
Ils ont également monté un projet de développement basé sur des activités génératrices de revenus (petits élevages, cultures..) en vue de réduire les activités de destruction de l’environnement. Pour ce faire, ils ont eu l'appui de Mlle Adeline DESHAYES venue de France.
Lire la suite en page 2. |
Des projets d’éducation environnementale isolés à la difficile construction d’une conscience écologique : cas des écoliers ivoiriens |
|
Auteur
M. Kabran Aristide DJANE
Doctorant à l’Institut
des Sciences Anthropologiques de Développement
(ISAD)
Université de Cocody
Abidjan-Côte d’Ivoire
[email protected]
|
Côte d’Ivoire
Aujourd’hui, l’environnement ivoirien est en piteux état. Et cela pour deux raisons essentielles :
Des raisons institutionnelles
Le cadre institutionnel relatif à l’environnement et à la protection de la nature se caractérise par la multiplicité des intervenants, par des restructurations récurrentes et une instabilité politique. Tous les ministères s’occupent des questions environnementales, provoquant, à des degrés divers, chevauchements et conflits de compétence et une confusion par rapport aux mandats et aux responsabilités. De plus, l’instabilité institutionnelle amoindrit l’efficacité des actions et empêche le suivi efficace des programmes tel que le Plan National de l’action environnementale (PNAE) adopté en 1996.
Des raisons humaines
En Côte d’Ivoire, la pauvreté (48,98 % de la population ivoirienne!) et la dégradation de l’environnement sont une spirale auto – entretenue. Sous l’impitoyable logique des impératifs du court terme, les pauvres surexploitent ce qui forme l’assise de leurs ressources, sacrifiant ainsi le futur au sauvetage du présent. Le déclin écologique, en retour, perpétue la pauvreté car les écosystèmes dégradés ne donnent plus aux pauvres des ressources suffisantes pour couvrir leurs besoins. Dans ce contexte, les perspectives environnementales de la Côte d’Ivoire demeurent très inquiétantes.
Naissance des projets pilote
Conscient de ce fait, le Ministère de l’Education Nationale a mis en place dès 2001, un vaste programme sur l’environnement à l’école. Ce programme comporte le projet EREAH-BV (Éducation Relative à l’Eau, à l’Aménagement et à l’Hygiène Basée sur les Valeurs) démarré depuis 2001 et le projet « salubrité » depuis 2006....
Lire le texte en entier, de 5 pages, en téléchargeant le pdf, ICI . |
Une expérience de communication participative de gestion des ressources naturelles |
|
Table ronde sur la gestion des feux de brousse à la radio locale
Auteur :
Marcel SOW
Chercheur en ERE (Université de Conakry)
[email protected] |
Guinée
Cas de la radio communautaire de Koundara
La radio rurale locale de Koundara est située au nord de la Guinée à proximité de la frontière avec le Sénégal. Contrairement aux autres stations de radios communautaires, elle se veut un médium à vocation environnementale. En raison d’une problématique particulièrement préoccupante, caractérisée par une dégradation des ressources naturelles (coupe abusive du bois, défrichement des têtes de source, braconnage des animaux) dans cette zone sahélienne, cette station a initié un programme de sensibilisation des populations riveraines.
Aujourd’hui, grâce à l’intervention de la radio, l’impact négatif de la pression humaine sur les ressources naturelles dans la zone a beaucoup diminué. Les pluies deviennent de plus en plus régulières et abondantes dans la région. La campagne agricole commence un peu plus tôt. L’exportation frauduleuse du bois est systématiquement éliminée grâce à la vigilance des comités de surveillance.
Lire plus de détails en page 2. |
OXYJEUNES : les enfants à l’avant-garde du combat pour l’environnement ! |
|
Auteure:
Mme KEÏTA Aminata MAÏGA
Présidente de l’ONG AGIR
[email protected] |
|
Une interview – Oxyjeunes à Barbé |
Mali
Dans le cadre de ses activités d’éducation environnementale, l’ONG AGIR pour l’environnement et la qualité de la vie en partenariat avec l’UNICEF et ses partenaires a participé à l’organisation du projet «OXYJEUNES» un projet pour la défense des droits des enfants et la promotion de leur participation à la promotion d’un meilleur cadre de vie.
« L'éducation à l'hygiène, à l'environnement et à la participation des enfants » était le thème retenu pour la 5e édition d’OXJEUNES qui s’est tenue du 25 au 28 août 2009 à Mopti.
"Oxyjeunes" offre aux enfants un cadre de dialogue et d'échanges qui leur permet de mettre en exergue leur savoir-faire et leur créativité.
L’innovation dans la 5e édition réside dans le choix du thème proposé et animé par l’ONG AGIR et les autres partenaires (URTEL, l’ORTM…). Une centaine d'enfants venus de toutes les régions du pays et du District de Bamako y ont participé. OXYJEUNES permet d’outiller les enfants pour la promotion de l'hygiène et de l’assainissement auprès de leurs parents et camarades. Il vise la limitation des risques de maladies liées à l’insalubrité et au manque d’eau potable.
''Le meilleur héritage que les parents nous lèguent, c'est l'éducation. L'argent peut s'envoler et l'éducation reste pour la vie'' disait Mlle Fatoumata SANKARE Présidente du parlement des enfants du Mali. Le rendez-vous est pris pour la 6e édition pendant les vacances scolaires 2010. |
Les femmes sont pleinement engagées dans la protection de l’environnement |
Tchad
Le Tchad, à l’instar d’autres pays d’Afrique et du monde, a pris à bras le corps la question de la protection de l'environnement en la plaçant en priorité dans la politique matérialisée. Pour ce faire, le Tchad a ratifié certains instruments internationaux sur la problématique de l’environnement, il a pris de grandes décisions et mis sur pied des chantiers au niveau national allant dans le sens de la préservation et la protection du patrimoine naturel.
Un appel a été lancé par le chef de l’État et le chef de Gouvernement au cours du lancement de l’initiative Télé Environnement, à l’intention de toutes les couches socioprofessionnelles pour agir en faveur de l’environnement.
C’est dans cette optique que plusieurs initiatives qui ont trait à l’éducation environnementale ont vu le jour au lycée féminin bilingue d’Amriguébé de Ndjaména, avec l’opération zéro Leidah (emballage en plastique) et la création des espaces verts devant les salles de classes.
Cette initiative de l’aile jeunesse de Planet’ERE sera élargie dans les autres établissements de la capitale.
Aussi, nous annonçons la création du Réseau Eau et Assainissement (REAT) par les associations de la société civile et les réseaux des journalistes intervenant dans le domaine de l’eau et de l'assainissement.
Des efforts sont en train de se faire pour la promotion de l’éducation environnementale.
|
Mise en place du Programme régional d'éducation à l'environnement |
|
Auteur :
NIANG Aboubakry Sadikh
Inspecteur de l'Education
Gestionnaire de l'environnement
[email protected] |
Sénégal
Parmi les activités menées au Sénégal, nous pouvons retenir, en plus du suivi du jumelage entre l’école de Fass Rufisque (Sénégal) et celle de Joly 72 à Rivière-du-Loup au Québec, deux moments forts vécus le 11 février 2010 au siège de l’IUCN à Dakar.
C’est d’abord une rencontre des acteurs en ERE avec le Coordonnateur du Programme Régional d’Éducation à l’Environnement (PREE), Monsieur Frédéric Airnaud basé au Cap Vert. Il s’agit d’une initiative du Coordonnateur national de Planèt’ERE Monsieur Oumar Sy pour susciter davantage un ancrage institutionnel et communautaire du programme au niveau du pays. Ce programme accompagne le PRCM dans son volet d'éducation en vue d’une meilleure appropriation de l’environnement marin et côtier dans les sept pays que sont la Gambie, la Mauritanie, la Guinée, la Guinée Bissau, le Cap Vert, la Sierra Léone et le Sénégal. En outre, au-delà du partage des objectifs du programme, il a y eu des réflexions sur les possibilités de mutualiser les expériences à travers l’organisation d’un atelier national au cours de l'année 2010.
Lire la suite en page 2. |
Une journée au Parc national de Chréa
Là où la neige couvre les cèdres en Algérie |
Algérie
Quelle joie ce fut de préparer son petit sac pour être à l’heure au rendez vous en ce samedi 13 février 2010 !
Les animateurs, en formation depuis jeudi, accueillaient les enfants et les parents dès 8h et c’est dans la bonne humeur que s'était déroulée la montée dans les deux bus. Car nous étions nombreux : 29 enfants et 15 animateurs en formation. Nous avons eu beaucoup de chance pour la route, car le chasse-neige était passé devant nous, alors que la veille nous aurions dû faire demi tour tellement il avait neigé !
Dès notre arrivée, nous avons été accueillis et guidés par un forestier. Émerveillés par la beauté des cèdres habillés de blanc, nous avons marché dans la neige jusqu’à la maison forestière en cours d’aménagement. Là, nous avons eu plusieurs explications sur le Parc national de Chréa sur l’importance des cèdres de l’Atlas, sur la faune et la flore. Chaque jeune a pu poser ses questions et a reçu une brochure illustrée sur le Parc. Mais surtout nous avons pris un nouveau rendez vous pour la fête de l’arbre, à partager avec d’autres jeunes!
Nous sommes allés ensuite vers le chalet diocésain, mis à notre disposition par D. : une belle marche dans un chemin tranquille loin de la foule. Quelle joie de se retrouver au chaud autour d’un feu de cheminée et de pouvoir tranquillement prendre notre repas froid ! Mais aussi quel plaisir de réaliser de très beaux bonhommes de neige, tous différents, et de se lancer des boules de neige!
À cause de la neige et de la foule importante sur la route, nous avons quitté Chréa avec regret. Mais nous reviendrons avec plaisir. Merci à tous ceux qui ont permis ce voyage : celui qui a sponsorisé ce voyage, limitant ainsi la participation des familles et les universitaires qui nous ont aidés à prendre contact avec les forestiers si accueillants et disponibles. Merci à la maison diocésaine qui nous accueille si fidèlement. Merci aussi à tous les intervenants extérieurs ayant participé à notre formation, rendant ainsi la journée de Chréa plus belle encore.
Amitié sans Frontières |
Observer pour mieux communiquer |
Burkina Faso
Le Secrétariat Permanent du Conseil National pour l’Environnement et le Développement Durable (SP/CONEDD) est une structure de mission du ministère de l’environnement qui a en charge la gouvernance de l’éducation relative à l’environnement au Burkina Faso. Il travaille avec les ministères des enseignements à une approche globale de la protection et de la restauration de l’environnement afin de créer un climat propice au changement de comportements.
Dans cette optique, une recherche-action fut menée pour découvrir les méthodes, stratégies et instruments pédagogiques utilisés en éducation environnementale. Ceci dans le but de mettre en œuvre la stratégie nationale adoptée en juin 2001 et mettre en application le plan d’action national d’éducation environnementale pour le développement durable (janvier 2004). Cela favorisera la compréhension, la promotion et l’engagement en matière de protection et de gestion durable des ressources naturelles dans nos communautés. C'est grâce à la communication, l’information, la sensibilisation et l’éducation des populations que nous pourrons transmettre notre message sur la nécessité du développement durable. L’originalité de notre approche vient d’une réflexion basée sur l’observation de terrain.
Le rôle principal du SP/CONEDD serait de faire de l’environnement l’objet d'un débat public, car les problèmes liés à l’environnement ne sont pas de nature ponctuelle. Ils s’inscrivent souvent dans un cadre social, culturel, économique et historique plus vaste. Une approche impliquant la participation des communautés permet de reconnaître le caractère unique de chaque collectivité, dont la santé repose entre autres sur son milieu de vie.
Afin d’atteindre les résultats escomptés, des sessions de formation sur les jardins polyvalents et l'éducation environnementale ont été organisées au profit des 250 enseignants, 30 encadreurs pédagogiques et 15 responsables de la société civile des communes rurales de Gourcy et de Dédougou. Ont également pris part à ces formations les représentants des mairies et des directions provinciales. |
Une meilleure prise en compte des dimensions sociales dans l’ERE et l’EDD
à l’Institut Robert Schuman d’Eupen, Belgique |
Belgique
Le 25 février dernier, notre établissement a été recertifié ISO 14001 pour la 3e fois. Sans vouloir revenir sur toute cette histoire, longue déjà de plus d’un siècle, il me faut rappeler que c’est dans une période de forte mobilisation interne dans l’établissement que s’est manifesté le besoin d’adopter un cadre de travail bien structuré qui oblige toute école à devenir la plus cohérente possible avec le contenu éducatif des projets menés par les enseignants.
Maintenant que c’est chose faite, c’est la direction, l’administration et la gestion de l’école qui, tout naturellement, font évoluer l’école vers le développement durable : la politique d’achats et d’investissements, la restauration scolaire et le soutien aux projets intègrent dorénavant des critères aussi divers que : l'économie des ressources, l'attention aux conditions sociales de productions, la réduction de l’empreinte écologique,…etc .Tout cela fait partie du projet d’établissement.
Depuis 3 ans, nous intégrons à ce mouvement les problèmes socio-éducatifs posés par une population de plus en plus fragilisée, parfois en décrochage social dans un contexte de société en proie à des crises multiples.
L’école a identifié 3 domaines de travail prioritaires : la question des genres, les processus participatifs adultes et jeunes et les rapports entre jeunes et adultes dans l’espace scolaire.
Lire la suite en page 2.
|
Le Lac Tanganyika mérite un entretien permanent |
Burundi
Le Gouvernement du Burundi, les ONG locales et internationales ainsi que les organisations de la société civile mènent plusieurs activités visant la protection et l’éducation relative à l’environnement. Parmi celles-là, l’une qui a retenu mon attention et que je voudrais partager avec nous, est la campagne de sensibilisation sur la nécessité de protéger la ressource eau et les différents écosystèmes existant dans des zones humides et autour du lac TANGANYIKA, incluant les rivières qui affluent dans ce dernier. Cette activité fut réalisée à la fin de l’année dernière et a été conduite conjointement par la section des Volontaires des Nations Unies du Bureau Intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB), le Forum Burundais de la Société civile du Bassin du Nil (FCBN), les Guides et les Scouts du Burundi.
Cette campagne de sensibilisation s’adressait principalement à la jeunesse burundaise regroupée au sein des organisations de la société civile, et celle désœuvrée qui se trouve souvent autour du Lac à cause de son oisiveté. L’objectif principal étant d’éduquer les jeunes, afin qu’ils puissent prendre conscience de la nécessité de protéger le Lac Tanganyika (le plus poissoneux du monde) en veuillant à la propreté de cette richesse énorme, autant pour les hommes que pour les milliers d’espèces qui y vivent.
Après des travaux de nettoyage des rives du lacs, consistant à couper les mauvaises herbes, à enlever la jacinthe d’eau, et à ramasser les saletés, qui pour la plupart étaient des objets en plastics, qui polluent l’eau, une séance d’explications sur la protection de la ressource eau a suivi.
Le FCBN a expliqué par l’intermédiaire d’une production radiophonique faite sur la protection de l’eau, la nécessité de protéger l’eau, les différentes techniques pour assurer sa protection et comment éviter la perte de l’eau des zones humides et de la nappe phréatique. La protection de la ressource eau consistant en la protection de notre vie actuelle et de celle des générations futures, les jeunes participants à la séance et leurs encadreurs ont été très attentifs et ont pris l’engagement de dupliquer le message au sein de la population, surtout de la jeunesse, en général, et au sein de leurs organisations, en particulier.
|
|
Monsieur Philippe MASABO, un employé du FCBN entrain d’animer une séance d’éducation relative à
l’environnement au bord du lac Tanganyika, après des travaux de lutte contre l'insalubrité. |
|
|
Devenir travailleure humanitaire chez soi. Une expérience pilote efficace ! |
|
Auteure : Brigitte Blais
Agente de liaison au Québec pour Terre des jeunes Gonaïves (Haïti)
[email protected] |
Canada / Haïti
Une histoire incroyable est arrivée dans ma vie depuis le 12 janvier 2010. La veille du tremblement de terre en Haïti, Joël Augustin Dieuseul, président de Terre des jeunes Gonaïves, soupait chez moi. Il était venu, en touriste, voir la neige.
La catastrophe qui se produisait le lendemain allait bousculer bien des vies, dont la mienne, puisqu'à partir de ce jour, je suis devenue, graduellement, agente de liaison au Québec pour Terre des jeunes Gonaïves (Haïti).
Quelque chose me disait que le séjour forcé de Joël au Québec devait devenir utile. L'heure était venue pour moi de le mettre en contact avec des individus et entrepreneurs d'ici qui pourraient l'aider à rebâtir son pays, sans le faire à sa place.
Nous avons visité une dizaine d'entreprises ... Lire la suite en page 2. |
|
Cinq Québécois en Belgique ! |
|
|
|
|
Marie-Pierre Clavette
et Félix Paré
Auteure : Marie-Pierre Clavette
[email protected] |
|
Canada / Belgique
Cinq Québécois (Canadiens), dont Marie-Pierre Clavette et Félix Paré de Baie-Comeau, s’envoleront pour la Belgique le 20 mars dans le cadre d’une mission professionnelle en éducation relative à l’environnement, organisée et financée par l’Office Québec Wallonie Bruxelles pour la jeunesse.
Ils rencontreront divers intervenants gouvernementaux, organismes, écoles et institutions afin de s’inspirer des meilleures pratiques belges en éducation relative à l’environnement et tisser de futurs partenariats.
L’Office Québec Wallonie Bruxelles pour la jeunesse (OQWBJ) offre divers programmes conçus pour répondre aux besoins des jeunes adultes québécois âgés de 18 à 35 ans désirant élargir leurs horizons professionnels et personnels par la réalisation d’un séjour en Wallonie ou à Bruxelles. |
Vous connaissez le programme Arbres-évolution ? |
Canada et international
ARBRE-ÉVOLUTION se veut un vaste projet de développement durable qui prend racine dans un réseau étendu de partenaires sensibles à la cause de la forêt et à l'aménagement du territoire. Ensemble, les partenaires forment une équipe dynamique et engagée, à l'échelle globale. Le champ d'action du groupe se situe autant dans la préservation que dans l'innovation, la plantation d'arbres, la sensibilisation à la forêt et la transmission de connaissances et de savoirs-faire.
Il est possible en tout temps de suivre la progression du programme sur les cartes satellites Google et les galeries photos. On peut également lancer des discussions de groupe sur Internet et participer aux différents projets. Les partenaires inscrits au programme seront aussi conviés à participer aux différentes activités de plantation et de sensibilisation mises de l'avant.
Vous êtes toutes et tous invités à suivre la progression des projets et à partager vos opinions et commentaires sous les liens suivants:
Informations :
PROJETS ARBRE-ÉVOLUTION
FORUM DE DISCUSSION ARBRE-ÉVOLUTION
|
|
Qui est « L’éducation au service de la Terre » ? |
Canada
Fondée en 1991, L’éducation au service de la Terre (LST) est une organisation canadienne à but non lucratif qui a été créée dans le but d'intégrer l’éducation au développement durable dans le système d’éducation du Canada en collaboration avec les enseignants, les élèves, les parents, le gouvernement et la communauté. La mission de LST consiste à promouvoir les connaissances, les compétences, les perspectives et les pratiques essentielles à un avenir durable, au moyen
de l'éducation.
Quels sont les programmes de LST ? À lire en page 2. |
Les réfugiés du climat - Exposition photos |
Canada
Une voix pour les victimes anonymes de la dégradation environnementale
Les écoréfugiés
Les réfugiés du climat sont les victimes anonymes de la plus grave crise humanitaire à laquelle le monde devra faire face au cours de ce siècle. Ils sont entre 30 et 40 millions sur la planète. Ils ne fuient pas la guerre, mais un environnement si dégradé qu’il ne peut plus les supporter. Les experts débattent la possibilité d’accorder un statut spécial à ces migrants. Certains gouvernements commencent à les reconnaître, mais les voient souvent comme une menace à leur sécurité nationale. Dans les camps, la plupart de ces personnes ne savent même pas qu’ils sont des réfugiés environnementaux; tout ce qu’ils savent, c’est que pour survivre, ils ont fui une terre infertile.
À travers diverses scènes du quotidien, le photographe dévoile la difficile réalité d’hommes, de femmes et d’enfants de l’Inde ayant été forcés de quitter leur lieu d’origine pour échapper à la dégradation environnementale. D’émouvantes œuvres en noir et blanc qui mettent à l’honneur l’être humain, dans toute sa complexité, sa force, sa grandeur, mais également dans sa fragilité, son incertitude et sa résilience.
François Pesant
Le photojournaliste François Pesant collabore avec les quotidiens montréalais Le Devoir et Journal Métro ainsi qu’avec divers magazines, dont L’actualité. Diplômé en sociologie de l’Université Concordia, il décrit sa démarche comme étant socio-artistique. Il privilégie des projets qui demandent un investissement de longue haleine, une recherche approfondie ainsi que l’établissement d’une relation de confiance entre le photographe et son sujet. Il souhaite, à travers ses œuvres, engendrer de la sympathie pour ses sujets, mais également pour le genre humain. Profondément touché par le sort des réfugiés environnementaux, il ressent l’urgence d’agir et a la conviction que la photographie lui permettra de sensibiliser, faire réfléchir et, éventuellement, faire changer les choses.
|
Symbiose : "Comment réconcilier homme et biodiversité ?" |
Belgique
Nouveau numéro de Symbioses, le magazine de l'éducation à l'environnement.
Qui sera le dinosaure de demain ? Alors que les Nations Unies ont proclamé 2010 « Année internationale de la biodiversité », la question est d'une actualité alarmante. Nous vivons en effet la sixième grande extinction d'espèces. La précédente marquait la fin du Jurassique, il y a 65 millions d'années. Au coeur de ce phénomène : l'homme qui modifie son environnement, l'exploite et influe sur la vie de millions d'autres espèces. Mais qui bouge aussi, pour maintenir la diversité biologique et modifier ses comportements.
Ils sont en effet nombreux à mettre sur pied des projets dans leur association, leur école, leur commune, leur jardin... Pour laisser vivre la nature dans toute sa diversité. Découvrez-les dans ce nouveau dossier de Symbioses, enrichi, comme toujours, d'adresses utiles, d'outils pédagogiques et de conseils pour aller plus loin.
Site web où le commander.
|
|
4e colloque sur l'écodéveloppement des institutions d'enseignement du Québec |
Canada
20
et 21 mai 2010 au Cégep de Sorel-Tracy
Organisé conjointement par le Cégep de Sorel-Tracy et l'Association québécoise pour la promotion de l'éducation relative à l'environnement (AQPERE), le colloque a pour thème « Ouverture sur la communauté...avenir de l'éducation au Québec ». Ce colloque s'adresse principalement au personnel de direction des commissions scolaires, des cégeps et des universités.
Plus de 40 conférences, un salon des exposants, une soirée festive, tel est le programme de cet événement unique au Québec.
Au cours des deux jours d'activités, les participants auront l'occasion d'échanger, de partager leurs expériences et de découvrir des initiatives menées dans deux volets : la gestion écologique des maisons d'enseignement et le développement d'une culture environnementale chez le personnel enseignant ou non-enseignant et bien sûr chez les étudiants.
Pour en savoir plus, visitez le site internet du colloque. |
Colloque " Quelle école voulons-nous pour demain ? " |
France |
Rencontres de l'ERE sur le thème de l'alimentation |
Belgique
Organisées tous les deux ans, les Rencontres de l'ErE sont l'occasion pour une centaine d'animateurs, formateurs, enseignants, éco-conseillers, … de prendre le temps, pendant trois jours, d'échanger leurs expériences, d'enrichir leurs pratiques et d'alimenter la réflexion ensemble autour d'une thématique, le tout dans un climat de convivialité.
En 2010, les douzièmes Rencontres auront pour thème l'alimentation. Au menu : échanges de pratiques, réflexions, débats, rencontres et visites, moments informels, afin de mieux comprendre la thématique, mieux en connaître les acteurs, améliorer le travail en réseau, …
Quelques questions pour faire chauffer la marmite :
* Comment favoriser une alimentation durable à travers des projets collectifs qui repensent et re-créent nos responsabilités ?
* Comment analyser et concilier des enjeux à la fois locaux et globaux, environnementaux et sociaux ?
* Comment concevoir des projets systémiques qui incluent une compréhension des interdépendances de l'assiette avec le monde ?
* Comment développer une alimentation saine et durable en milieu urbain ?
* Comment revisiter nos rapports au temps et à l'argent
* Comment (re)prendre le temps de cuisiner, planter, goûter, prendre plaisir à ...
Informations supplémentaires sur le site Web du Réseau iDée. |
|
Diversité, viabilité et environnement : Exploration de la diversité culturelle et de pratiques pour une éducation à l’environnement |
|
Le Réseau canadien d’éducation et de communication relatives à l’environnement (EECOM) |
Canada
Conférence Nationale Annuelle 2010 de EECOM
Université Simon Fraser,Burnaby, Colombie-Britannique, Canada
19-22 mai, 2010
La pluralité culturelle, l’abondance de pratiques et de traditions de recherches nourrissent le champ de l’éducation environnementale. La variété de ces éléments favorise une diversité des savoirs et des stratégies qu’on retrouve dans les contextes formel, informel et non formel. Les acteurs de l’éducation environnementale supposent que, en abordant la diversité culturelle et en portant une attention particulière à l’éventail de perspectives que le monde a à offrir, tous en tireront de grands bénéfices. En termes de contenus de programmes, de pédagogies et de pratiques, plusieurs indices nous indiquent que pour être plus à l’écoute des diverses populations, les pratiques éducatives doivent commencer à refléter la diversité de notre société. Ainsi, ce que nous planifions pour la conférence EECOM 2010 est un foyer pour la diversité actuelle dans le domaine de l’éducation environnementale, tant au niveau culturel que des pratiques.
Informations sur le colloque sur le site de EECOM. |
|
Rédaction et production
Présentées par ordre alphabétique,
les personnes suivantes ont collaboré au
présent numéro du bulletin Planèt’ERE.net
Adam Abakar Kayaye, Tchad
Augustin Dieuseul Joël, Haïti
Brigitte Blais, Canada
Ibrahima Belem, Burkina Faso
Jean-Michel Lex, Belgique
Kabran Aristide DJANE, Côte d'Ivoire
KEÏTA Aminata MAÏGA, Mali
Lilly Briggs, Canada
Marcel SOW, Guinée
Marie-Pierre Clavette, Canada
Nahimana Guérin, Burundi
NIANG Aboubakry Sadikh, Sénégal
Patrice Ignadomavo, République Centrafricaine
Robert Litzler, Canada
Runyota Jean Bosco, Rwanda
Thérèse Gernigon, Algérie
Organismes collaborateurs pour ce numéro :
AQPERE, Canada
Arbres-Évolution, Canada
CERISE, Belgique
EECOM, Canada
Les réfugiés du climat - François Pesant, Canada
Réseau iDée, Belgique
Symbioses, Belgique
|
Copyright : PLANÈT’ERE février 2006
Réalisation et correction
Robert Litzler de l'AQPERE et Planèt’ERE
Brigitte Blais de
Communications Terre-à-Terre et Terre des jeunes
ET Jacqueline Romano-Toramanian (Québec)
AQPERE et comité des retraités Brundtland, CSQ
Webmestre
Brigitte Blais de
Communications Terre-à-Terre
Envoi courriel
Abdel Maqboul, stagiaire pour Planèt'ERE
Planèt’ERE
a/s Association québécoise pour
La promotion de l’éducation
relative à l’environnement
(AQPERE)
Collège de Rosemont
6400, 16e Avenue Montréal,
H1X 259 Québec
Canada
Téléphone : 514-376-1065
Télécopieur : 514-376-1905
E-mail : [email protected] |
|
|